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lundi 14 août 2017

Neymar, le coup monumental du Paris Saint-Germain


Le rêve n'est plus. Il est devenu réalité, pour le plus grand plaisir du Parc des Princes. Car le club de la capitale vient de s'offrir un joueur jeune, au palmarès déjà long comme le bras, et dont l'impact médiatique sera probablement inégalé au cours de la prochaine décennie.
Ce qui est fort, c'est probablement d'avoir arraché ce phénomène dans la force de l'âge au mythique FC Barcelone, après avoir su conserver un Marco Verratti courtisé avec ardeur par les Catalans. Une belle démonstration des ambitions intactes de QSI, décidé à placer le Paris Saint-Germain sur le toit de l'Europe. Ce transfert en est une preuve indiscutable, car Neymar est un joueur d’exception.  

Formé à Santos, il est lancé en championnat dès 2009. Du haut de ses 17 ans, il inscrit 10 buts en 33 journées pour permettre à l’équipe de se maintenir ; c’est la naissance d’un véritable phénomène. La saison suivante, Neymar et son club remportent la Coupe du Brésil, ce qui lui vaut d’être appelé en sélection où le gamin fait ses débuts en marquant face aux États-Unis. En 2011, il permet à Santos de remporter la Copa Libertadores avec 6 réalisations et 3 passes décisives.
Sans avoir pu ajouter le championnat du Brésil à son palmarès malgré un total de 54 buts en 102 rencontres, il rejoint le FC Barcelone à l’été 2013.

La première saison du jeune prodige en Europe ne répond clairement pas aux attentes. Privé du soutien d'un véritable attaquant de pointe, le Brésilien est exposé à la discipline tactique des défenses adverses. Mais le mercato permet aux Catalans de frapper un nouveau coup monumental en s’offrant Suárez, qui vient s’installer entre Neymar et Messi.
Aussi complémentaires qu’imprévisibles, ces trois joueurs vont réaliser un exercice d’anthologie (122 buts en 60 matches) pour gagner la Copa del Rey, la Liga et la Ligue des Champions. Le natif de São Paulo, épanoui en club, est alors nommé capitaine en sélection. Malgré un nouveau championnat d’Espagne en 2015-2016, le trio du Barça est éclipsé la saison suivante par le formidable doublé du Real Madrid en C1. Neymar, de son côté, comprend qu’il doit partir pour avoir sa propre équipe. 

Le PSG a su devancer Chelsea pour s'offrir le Brésilien, qui doit permettre au club de franchir un cap sur le plan sportif comme sur le plan médiatique. Décisif sur le terrain et doué pour gérer son image en dehors, le joueur peut faire entrer la Ligue 1 dans une autre dimension.

mercredi 2 août 2017

Une histoire de famille

Lonzo, LiAngelo et LaMelo. Cette fratrie a su attirer l'attention en 2015-2016 au cours d'une exercice phénoménal avec leur équipe du lycée de Chino Hills en Californie : 35 victoires en 35 matches. Depuis, et ce pour le plus grand plaisir de leur père LaVar, ils sont au centre de l'attention médiatique. Un engouement qu'ils vont devoir gérer d'une autre manière cette saison, car les frères seront pour la première fois dans trois équipes différentes.

Lonzo Ball, 19 ans, meneur.

Choisi par les Lakers en 2ème position lors de la Draft, l'aîné se sait attendu en NBA. Il a déjà répondu présent lors de la Summer League de Las Vegas, remportant la compétition en étant élu MVP (16 points, 8 rebonds et 9 passes décisives de moyenne). Ses qualités ? La vision du jeu et l'implication en défense, qui témoignent d'une maturité remarquable. Même s'il est d'ores et déjà le nouveau visage de sa franchise, Lonzo doit encore faire taire les critiques sur son efficacité au tir. 
La situation actuelle de l'équipe, en reconstruction depuis le départ de Kobe Bryant, devrait cependant lui laisser le temps de prendre ses marques. D'autant que les signatures de Brook Lopez et Kentavious Caldwell-Pope, deux adeptes du catch-and-shoot, montrent que les dirigeants veulent bâtir l'effectif autour de lui. Tout est réuni pour en faire le patron d'un groupe jeune au potentiel indéniable, mais il doit maintenant assumer ce rôle.

LiAngelo Ball, 18 ans, arrière.

Le plus discret de la fratrie est aussi le seul à ne pas jouer meneur. Sa polyvalence en fait d'ailleurs un élément très utile mais forcément moins spectaculaire, ce qui ne devrait pas l'empêcher d'être titulaire cette saison à UCLA, la faculté que vient de quitter Lonzo. Agressif en défense, LiAngelo est aussi une véritable menace de l'autre côté du terrain avec 34 points de moyenne en 2016-2017.
Certains recruteurs considèrent qu'il a déjà les qualités pour se présenter à la prochaine Draft, quand d'autres assurent qu'il n'aura pas le même impact sans ses frères. Sa première saison à l'université devrait permettre d'évaluer son véritable potentiel au sein d'un programme reconnu pour sa formation (Trevor Ariza, Russell Westbrook et Kevin Love sont aujourd'hui en NBA).

LaMelo Ball, 15 ans, meneur.

Pour provoquer un tel déferlement des médias, il faut être pétri de talent ; pour savoir le gérer, il faut un mental d'acier. Aucun problème pour le garçon, qui fait des étincelles avec Chino Hills et doit maintenant prendre les rênes de l'équipe suite au départ de LiAngelo. De quoi s'attendre à monopoliser l'attention lors de chaque rencontre, car le pays tout entier sait ce qu'il peut faire sur un terrain.
En attaque, LaMelo est un joueur d'exception capable de marquer ou de faire marquer (27 points et 10 passes décisives de moyenne). Porté par son intelligence de jeu et sa vitesse d'exécution, il n'a pas peur de prendre ses responsabilités. C'est malheureusement loin d'être le cas en défense, où son manque d'implication fait beaucoup jaser. S'il veut faire l'unanimité, à lui de se mettre au service du collectif.