Bien englué dans la deuxième moitié du classement, le LOSC pouvait espérer profiter de cette rencontre décalée afin de revenir dans le ventre mou. C'était sans compter sur des Nantais pragmatiques, qui ont su marquer dans les premiers instants, pour ensuite défendre, et se montrer dangereux sur des contres uniquement. Voici les notes des acteurs de cette rencontre.
Lille.
Mike Maignan : 6 / 10.
Après deux apparitions remarquées, le jeune portier formé au PSG a craqué dès les cinq premières minutes, repoussant un tir de Bedoya sur Iloki, pas malheureux pour le coup. Il aurait même pu encaisser un second but si sa barre ne l'avait pas sauvé. Pour le reste, il a fait le job, pas forcément protégé par sa défense.
Sébastien Corchia : 6,5 / 10.
Actif sur son côté droit, le latéral a su apporter le surnombre en temps voulu, et a brillé par sa générosité. Précis dans ses centres, ses coéquipiers l'ont toutefois moins été dans la finition. Une performance encourageante.
Renato Civelli : 5,5 /10.
Pas passé loin de marquer sur une reprise acrobatique, il a surtout brillé par ses errements défensifs, ainsi que par sa lenteur et ses relances approximatives. Son impact physique, une fois n'est pas coutume, a été mis à rude épreuve par l'Islandais Sigthorsson.
Marko Basa : 6 / 10.
Guère plus en vue que son partenaire, le Monténégrin a néanmoins fait preuve de plus de sérénité dans la première passe, tout en souffrant face à la vitesse d'exécution de Bedoya et d'Iloki. Une soirée frustrante.
Djibril Sidibé : 6,5 / 10.
Incroyable de disponibilité, le latéral n'a eu de cesse de monter sur son aile, en soutien à un Bauthéac trop axial. Souvent mal servi par des partenaires trop timorés, il a fait sa part défensivement, mais ses montées ont rarement été dignement couvertes.
Rio Mavuba : 6,5 / 10.
Sans être brillant, le capitaine aura tout de même été le meilleur joueur de son équipe face à Nantes. Omniprésent à la récupération, il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour couvrir les montées des latéraux, tout en descendant énormément afin d'offrir des solutions à ses défenseurs centaux.
Mounir Obbadi : 5,5 / 10.
Beaucoup trop offensif pour ce 4 - 2 - 3 - 1, il a déséquilibré toute l'équipe, n'offrant quasiment aucune solution à la relance, ne participant que partiellement à la récupération. Offensivement, le désert.
Yassine Benzia : 6 / 10.
Permutant très souvent avec Tallo, la pointe ne lui a pas réussi. Secoué par Cana et Vizcarrondo, il n'a jamais semblé en mesure de faire la différence. Sa générosité est tout de même à souligner.
Remplacé à l'heure de jeu par un Lenny Nangis disponible, et impliqué défensivement, mais lui aussi impuissant face au mur adverse.
Sofiane Boufal : 6,5 / 10.
Toujours dans son rôle de dynamiteur de défenses, il en a oublié ses partenaires, et ce à de nombreuses reprises. Toutefois, ses dribbles auront apporté un peu de piment à cette rencontre qui en avait bien besoin.
Eric Bauthéac : 6,5 / 10.
Diablement actif, se promenant de part et d'autre du front de l'attaque, l'ancien Niçois avait fait de la moitié de terrain adverse sa cour de jeux, mais la surface de réparation de Riou n'en a pas fait partie, la faute à la solidité nantaise.
Remplacé à vingt - cinq minutes de la fin par Marvin Martin, dont le retour a illuminé une fin de rencontre bien terne, grâce à quelques tentatives de dédoublement bien senties.
Junior Tallo : 5,5 / 10.
Souvent relégué sur l'aile droite, il a été livré à lui - même durant quarante minutes. Rapide, puissant et incisif, il n'a pu exprimer tout son potentiel. Peu soutenu par ses partenaires offensifs, il a vainement lutté pour conserver ses ballons.
Remplacé juste avant la pause par un Baptiste Guillaume beaucoup trop timide, se débarrassant de la balle à la moindre approche adverse, mais physiquement intéressant, en particulier dans les airs.
Nantes.
Rémy Riou : 6,5 / 10.
Serein dans ses interventions, rassurant pour ses coéquipiers, il a tenu la baraque, et, par la même occasion, assuré le succès de sa formation, à l'extérieur qui plus est.
Léo Dubois : 6 / 10.
Discret mais présent, à la fois sobre et efficace. Le jeune latéral droit a rempli son contrat ce mardi, tenant bon face aux Sidibé, Bauthéac et autres Boufal. Une prestation positive, mais il lui fudra s'impliquer davantage dans l'animation offensive.
Oswaldo Vizcarrondo : 6,5 / 10.
Il a répondu, une fois de plus, au défi physique proposé par les attaquants adverses, qui, pour le coup, n'avaient pas grand - chose à lui envier, du mètre 90 de Guillaume à celui de Tallo, en passant par ceux de Civelli et Basa sur corner.
Lorik Cana : 6 / 10.
Une rencontre difficile pour lui, qui a multiplié les anticipations impeccables, tout en souffrant des percussions balle au pied des dynamiteurs adverses, à commencer par l'intenable Boufal et le virevoltant Bauthéac.
Sorti sur blessure à l'heure de jeu, au profit d'un Djidji plus agressif.
Wilfried Moimbé : 6 / 10.
Il a muselé Tallo et Benzia pendant toute une mi - temps, avant de pâtir du surnombre amené par Nangis et Martin après la pause. Toutefois, sa bonne prestation reste à souligner, lui qui s'impose petit à petit comme le potentiel titulaire du poste.
Birama Touré : 6,5 / 10.
Comme nombre de ses partenaires, il a œuvré dans l'ombre, protégeant bravement son camp par un abattage colossal au milieu de terrain. Sa présence a poussé les Nordistes à s'exiler en permanence sur les ailes, jusqu'à s'y retrouver enfermés.
Lucas Deaux : 6,5 / 10.
Véritable rampe de lancement des offensives nantaises, le barbu a sans cesse été à l'origine des rares mais terribles incursions ennemies dans le camp des locaux. Il a également fait le boulot à la récupération, soulageant sa défense de quelques sueurs froides.
Remplacé à dix minutes du terme par Valentin Rongier, timide mais efficace dans la protection des trois points.
Jules Iloki : 7 / 10.
Véritable poison, le jeune ailier droit est incontestablement le meilleur joueur de cette rencontre. Toujours dans a provocation balle au pied, il a, contrairement à Boufal, su donner les bons ballons aux bons coéquipiers, et ce aux bons moments. C'est d'ailleurs son opportunisme qui permet à Nantes de repartir avec trois points de ce déplacement, lui qui s'est jeté sur ce ballon seul dans la surface de réparation.
Alejandro Bedoya : 6,5 /10.
Positionné en numéro 10, l'Américain a montré l'étendue de son talent en s'adaptant à merveille à ce costume inhabituel, et en étant par ailleurs à l'origine du seul but de la rencontre, dans les premiers instants.
Adrien Thomasson : 6 / 10.
Pas forcément très en vue, il a assuré le service minimum, aidant surtout défensivement parlant, alors que les Lillois poussaient pour égaliser. Sa belle vision du jeu est un atout indéniable.
Remplacé à vingt - cinq minutes du terme par Audel, soucieux de se montrer, mais dans l'incapacité de le faire ce mardi, la faute à une deuxième période à sens unique, et ce en faveur du LOSC.
Kolbein Sigthorsson : 6 / 10.
Dos au but, l'Islandais, dur au mal, est un vrai danger pour les défenses. Ses déviations ont fait le bonheur d'Iloki et de Bedoya, qui pouvaient ainsi s'appuyer sur lui avant de dégainer ou d'enchaîner sur une action construite. Maintenant, il serait peut - être temps qu'il marque aussi.
mardi 29 septembre 2015
mercredi 23 septembre 2015
Une deuxième rencontre accrochée, puis finalement débridée par des Bleus en mode diesel
Pour cette deuxième journée, le XV de France devait se défaire d'une dangereuse équipe de Roumanie, dure au mal et prête à saisir la moindre opportunité. Après une première demi - heure globalement terne, les Bleus ont su redresser la tête, pour finalement l'emporter, avec le bonus offensif qui plus est.
En première période, les joueurs de Saint - André ont été pris à la gorge par des Roumains monstrueusement désireux de contrecarrer les ambitions de leur adversaire. Résultat, trente premières minutes brouillonnes, avec simplement une pénalité de chaque côté, et un essai roumain évité in extremis grâce à un retour angélique de Bernard Le Roux. Puis vint le tournant de la rencontre, un carton jaune quelque peu sévère infligé à Ion, le pilier droit de cette équipe de Roumanie. Quelques secondes plus tard, un essai de Guitoune, transformé par Parra. Et juste avant le retour aux vestiaires, nouvelle réalisation, cette fois signée Nyanga, et de nouveau transformée par Parra, ce à quoi les Roumains répondirent par une pénalité de Vlaicu. 17 à 6 à la pause, le bonus offensif était à portée des Bleus, mais quelle souffrance pour en arriver là !
Suite au coup de gueule du sélectionneur, les Bleus reviennent sur la pelouse avec la ferme intention de se détacher une fois pour toutes de ces solides adversaires, bien plus entreprenants que prévu. Chose dite, chose faite : même s'il faudra attendre le dernier quart d'heure pour voir des points, c'est que les Roumains auront retardé l'échéance. Mais en l'espace de cinq minutes, Guitoune s'échappa pour s'offrir un joli doublé, puis Fofana mit à profit sa première apparition du Mondial pour aplatir dans l'en - but. Deux essais transformés par Parra puis Kockott. La réponse sera immédiate, ou presque, les Chênes y allant de leur essai cinq minutes plus tard, par Ursache, sauvant ainsi l'honneur, qu'ils avaient déjà assuré de par une lutte féroce. Mais c'était sans compter sur l'orgueil des partenaires de Fickou, qui s'offrit un essai dans les derniers instants, alors que Guitoune avait par deux fois manqué le triplé de quelques centimètres. Une transformation de Kockott, et c'en était fini de cette rencontre à deux vitesses, sur un score sans appel ne reflétant guère la combativité roumaine, 38 à 11.
En première période, les joueurs de Saint - André ont été pris à la gorge par des Roumains monstrueusement désireux de contrecarrer les ambitions de leur adversaire. Résultat, trente premières minutes brouillonnes, avec simplement une pénalité de chaque côté, et un essai roumain évité in extremis grâce à un retour angélique de Bernard Le Roux. Puis vint le tournant de la rencontre, un carton jaune quelque peu sévère infligé à Ion, le pilier droit de cette équipe de Roumanie. Quelques secondes plus tard, un essai de Guitoune, transformé par Parra. Et juste avant le retour aux vestiaires, nouvelle réalisation, cette fois signée Nyanga, et de nouveau transformée par Parra, ce à quoi les Roumains répondirent par une pénalité de Vlaicu. 17 à 6 à la pause, le bonus offensif était à portée des Bleus, mais quelle souffrance pour en arriver là !
Suite au coup de gueule du sélectionneur, les Bleus reviennent sur la pelouse avec la ferme intention de se détacher une fois pour toutes de ces solides adversaires, bien plus entreprenants que prévu. Chose dite, chose faite : même s'il faudra attendre le dernier quart d'heure pour voir des points, c'est que les Roumains auront retardé l'échéance. Mais en l'espace de cinq minutes, Guitoune s'échappa pour s'offrir un joli doublé, puis Fofana mit à profit sa première apparition du Mondial pour aplatir dans l'en - but. Deux essais transformés par Parra puis Kockott. La réponse sera immédiate, ou presque, les Chênes y allant de leur essai cinq minutes plus tard, par Ursache, sauvant ainsi l'honneur, qu'ils avaient déjà assuré de par une lutte féroce. Mais c'était sans compter sur l'orgueil des partenaires de Fickou, qui s'offrit un essai dans les derniers instants, alors que Guitoune avait par deux fois manqué le triplé de quelques centimètres. Une transformation de Kockott, et c'en était fini de cette rencontre à deux vitesses, sur un score sans appel ne reflétant guère la combativité roumaine, 38 à 11.
samedi 19 septembre 2015
Un premier test éprouvant, mais réussi, permet à la France de se rassurer
Pour leur entrée dans l'arène, les Bleus, en rouge à cette occasion, défiaient des Italiens privés de leur leader, le divin Sergio Parisse, mais d'autant plus redoutables, car vulnérables. Après un combat extrêmement intense, les Français ont quitté la pelouse en vainqueurs, mais en laissant des blessés, au sens propre du terme. Retour sur cette rencontre brutale et pleine d'approximations.
Dès les premiers instants, nos Tricolores ont appuyé là où les Transalpins avaient mal, à savoir la discipline. Mais, en l'espace de vingt minutes, Michalak a trouvé le moyen d'échouer deux fois sur le poteau, et Nakaitaci a réussi à échapper le ballon dans l'en - but adverse. Des erreurs qui auraient pu coûter plus cher, si seulement les joueurs de Jacques Brunel avaient su prendre ceux de Philippe Saint - André en défaut. Ces derniers ont tenu bon dans leur moitié de terrain, donnant l'impression de dicter le jeu, tout en montrant de gros défauts dans l'occupation au pied. Pourtant, grâce quatre réussites de Michalak, enfin épargné par ces satanés montants, et un coup de pied de mule de Scott Spedding, les partenaires d'un Pascal Papé bouillant revenaient aux vestiaires avec 12 points d'avance sur ceux de Tommaso Allan, auteur d'une pénalité, après avoir manqué la première.
Au retour des vestiaires, un XV de France transformé, joueur et incisif, allant même jusqu'à marquer un essai, par l'intermédiaire de Slimani, pilier omniprésent, plus efficace dans les sorties de balle que Tillous - Borde. Michalak y va de sa transformation, quelques instants après une nouvelle pénalité. Tout semble en bonne voie pour le bonus offensif, d'autant que les Italiens se voient refuser un essai, merci à Maestri pour son sauvetage aussi délicat qu'académique. Mais il suffit de trois autres minutes pour voir ces guerriers aplatir en coin, après plusieurs temps de jeu. Le point supplémentaire s'éloigne, mais le banc est encore à disposition. Nicolas Mas, lancé en lieu et place de Slimani, imite son prédécesseur, faisant parler sa roublardise en aplatissant sur la base des poteaux, ce qui est effectivement autorisé. Tout redevient possible, mais c'est sans compter sur la hargne du géant Furno, toujours prêt à faire sortir nos sages représentants de leurs gonds. Au final, un succès 32 à 10, large sur le papier, douloureux sur le terrain, principalement autour de Yoann Huget, gravement, d'après les images, touché au genou. Une nouvelle fort inquiétante, la France étant sur le point de perdre son dynamiteur de défenses en chef.
Dès les premiers instants, nos Tricolores ont appuyé là où les Transalpins avaient mal, à savoir la discipline. Mais, en l'espace de vingt minutes, Michalak a trouvé le moyen d'échouer deux fois sur le poteau, et Nakaitaci a réussi à échapper le ballon dans l'en - but adverse. Des erreurs qui auraient pu coûter plus cher, si seulement les joueurs de Jacques Brunel avaient su prendre ceux de Philippe Saint - André en défaut. Ces derniers ont tenu bon dans leur moitié de terrain, donnant l'impression de dicter le jeu, tout en montrant de gros défauts dans l'occupation au pied. Pourtant, grâce quatre réussites de Michalak, enfin épargné par ces satanés montants, et un coup de pied de mule de Scott Spedding, les partenaires d'un Pascal Papé bouillant revenaient aux vestiaires avec 12 points d'avance sur ceux de Tommaso Allan, auteur d'une pénalité, après avoir manqué la première.
Au retour des vestiaires, un XV de France transformé, joueur et incisif, allant même jusqu'à marquer un essai, par l'intermédiaire de Slimani, pilier omniprésent, plus efficace dans les sorties de balle que Tillous - Borde. Michalak y va de sa transformation, quelques instants après une nouvelle pénalité. Tout semble en bonne voie pour le bonus offensif, d'autant que les Italiens se voient refuser un essai, merci à Maestri pour son sauvetage aussi délicat qu'académique. Mais il suffit de trois autres minutes pour voir ces guerriers aplatir en coin, après plusieurs temps de jeu. Le point supplémentaire s'éloigne, mais le banc est encore à disposition. Nicolas Mas, lancé en lieu et place de Slimani, imite son prédécesseur, faisant parler sa roublardise en aplatissant sur la base des poteaux, ce qui est effectivement autorisé. Tout redevient possible, mais c'est sans compter sur la hargne du géant Furno, toujours prêt à faire sortir nos sages représentants de leurs gonds. Au final, un succès 32 à 10, large sur le papier, douloureux sur le terrain, principalement autour de Yoann Huget, gravement, d'après les images, touché au genou. Une nouvelle fort inquiétante, la France étant sur le point de perdre son dynamiteur de défenses en chef.
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