Du haut de son mètre 75, le meneur de poche des Celtics est loin d'être imposant. Pourtant, il a su faire de sa taille un atout pour exploser cette saison, et devenir un véritable poison pour les défenses adverses. La franchise de Boston, pourtant la plus titrée de l'histoire de la NBA, est en position de force pour terminer sur le podium de la conférence Est à l'issue de la saison régulière, ce qui n'est plus arrivé depuis 6 ans !
Thomas est donc l'homme du renouveau pour les C's, et son bilan individuel est tel qu'il pourrait fort logiquement prétendre au titre de MVP, si seulement les observateurs parvenaient à regarder ailleurs qu'en direction des triple-doubles de Russell Westbrook et James Harden.
Voici les 10 statistiques faisant de Thomas un sérieux candidat au titre de MVP de la saison régulière.
18 : son plus petit total de points cette saison (et son seul match à moins de 20 points) !
25 : le pourcentage de victoires de Boston sans lui (3 défaites en 4 matches).
30 : sa moyenne de points par match, la deuxième de la NBA cette saison.
41 : le nombre de rencontres consécutives à plus de 20 points pour Thomas (série en cours), un nouveau record pour un joueur des Celtics !
47 : son pourcentage de réussite aux tirs sur l'ensemble de la saison (Westbrook est à 42 %, Harden à 44 %).
58 : le pourcentage de victoires des Celtics à l'extérieur, le quatrième de la NBA (et le premier à l'Est).
60 : sa position à la Draft, ce qui fait de lui l'un des seuls joueurs de l'histoire à être passé du dernier choix au statut de "franchise player".
65 : le pourcentage de victoires des Celtics, le cinquième de la NBA (et le deuxième à l'Est).
68 : le pourcentage de victoires de Boston avec lui (seulement 16 défaites en 53 matches) !
91 : son pourcentage de réussite aux lancers-francs, le troisième de la NBA.
Et dire qu'il n'est que remplaçant pour le All-Star Game ...
samedi 18 février 2017
jeudi 16 février 2017
Les Verts au pied de l'Everest
Ce soir, l'ASSE renoue avec son glorieux passé à l'occasion d'un déplacement sur la pelouse de Manchester United. Et même si la Ligue des Champions semble encore bien loin, les Foréziens sont désormais des "incontournables" en Ligue Europa, avec une troisième présence de suite en phase de poules. Ils vont tenter d'aller plus loin que l'an dernier, la douloureuse élimination face au FC Bâle étant toujours dans les mémoires (victoire 3-2 à domicile, puis défaite 2-1 à l'extérieur).
Mais quels sont les ingrédients à mettre pour leur permettre de faire tomber l'équipe de José Mourinho ?
S'appuyer sur leur force principale : la défense.
Cette saison, Galtier a beaucoup essayé, de la défense à 3 à la défense à 5, en passant par la défense à 4, pour finalement garder les trois sous le coude suivant le contexte.
Kévin Malcuit, ancien ailier reconverti latéral, se distingue par sa pointe de vitesse phénoménale, et s'est affirmé comme l'arrière droit titulaire, secondé par le jeune Pierre-Gabriel.
Kévin Théophile-Catherine, arrière droit de formation, a été replacé en défense centrale par Galtier à la place de Léo Lacroix, une autre réussite indiscutable tant il brille par son sens du placement et sa complémentarité avec Perrin.
Florentin Pogba, frère de, était lui défenseur central, mais son excellente qualité de centre et les blessures à ce poste font qu'il semble désormais s'installer comme l'arrière gauche titulaire de cette équipe, même si Polomat montre de belles choses lorsqu'il est disponible.
Insister sur les côtés.
Mais quels sont les ingrédients à mettre pour leur permettre de faire tomber l'équipe de José Mourinho ?
S'appuyer sur leur force principale : la défense.
Réputés pour leur manque de créativité en attaque, les joueurs de Christophe Galtier peuvent cependant compenser par une belle solidité dans leur propre surface (deuxième défense de Ligue 1 cette saison, troisième l'an passé, deuxième en 2014-2015).
Cette remarquable performance porte la marque d'un duo : Stéphane Ruffier (30 ans, sixième saison au club) et Loïc Perrin (31 ans, quatorzième saison au club). Le premier compte 3 sélections avec les Bleus, le second n'est jamais entré en jeu malgré deux rassemblements à Clairefontaine et une place de réserviste lors du Mondial 2014.
Le bilan de Ruffier avec Saint-Etienne est sans appel : 40 % de rencontres sans prendre de but (106 sur 262). Nominé en 2013, 2014 et 2015 pour le titre de meilleur gardien de Ligue 1, il fait figure de grand favori pour enfin le remporter cette saison, tant il multiplie les prouesses dans ses buts (seulement 14 buts encaissés en 18 journées).
Loïc Perrin, lui, est le pilier de cette formation. Au club depuis 1997, il y est passé professionnel en 2003, et compte aujourd'hui 370 apparitions avec son club de toujours. Milieu défensif à ses débuts, il n'a reculé en défense centrale qu'en 2012-2013, encouragé par Galtier, qui lui permettra d'exploser à ce poste. Bizarrement (ou pas), ce changement coïncide avec le renouveau des Verts, qui remporteront alors la Coupe de la Ligue, puis enchaîneront les campagnes en Coupe d'Europe.
Kévin Malcuit, ancien ailier reconverti latéral, se distingue par sa pointe de vitesse phénoménale, et s'est affirmé comme l'arrière droit titulaire, secondé par le jeune Pierre-Gabriel.
Kévin Théophile-Catherine, arrière droit de formation, a été replacé en défense centrale par Galtier à la place de Léo Lacroix, une autre réussite indiscutable tant il brille par son sens du placement et sa complémentarité avec Perrin.
Florentin Pogba, frère de, était lui défenseur central, mais son excellente qualité de centre et les blessures à ce poste font qu'il semble désormais s'installer comme l'arrière gauche titulaire de cette équipe, même si Polomat montre de belles choses lorsqu'il est disponible.
Insister sur les côtés.
José Mourinho, ce soir, alignera très probablement une défense Valencia - Smalling - Bailly - Blind, "forte" de seulement deux rencontres d'expérience commune ! Les automatismes ne seront pas des plus solides, et les Verts ont un coup à jouer sur les ailes.
En effet, Valencia est un ancien ailier reconverti latéral, et son apport défensif souffre de la comparaison avec sa capacité à se projeter vers l'avant. Kévin Monnet-Paquet, qui sera normalement aligné à gauche ce soir au vu de ses récentes performances, devra donc le travailler au maximum pour ouvrir une brèche dans la défense.
De l'autre côté, le problème de Blind n'est pas tant sa fiabilité défensive que son relatif manque de vitesse. Romain Hamouma, spécialiste des accélérations brutales et probable titulaire, sera chargé de venir le provoquer pour amener le danger sur son côté, et conclure son débordement par un centre ou une frappe.
Les solutions de rechange ne sont pas nombreuses pour les Stéphanois, Oussama Tannane étant blessé.
Jorginho, arrivé cet hiver d'Arouca, au Portugal, aura donc peut-être sa chance, après des débuts remarqués contre Lorient (un but, une passe décisive). Il trouvera sûrement une source de motivation supplémentaire à jouer à Old Trafford, lui qui sort du centre de formation de Manchester City ...
Nolan Roux, quant à lui, joue régulièrement en pointe, mais peut également dépanner à droite. Malheureusement pour lui, ses prestations moyennes des dernières semaines lui vaudront sans doute une place sur le banc ce soir.
Ne pas se disperser.
Dans une rencontre aussi importante, le risque pour une équipe faisant figure d'outsider est de vouloir trop bien faire de manière individuelle. Ainsi, certains joueurs chercheront peut-être à faire la différence de leur côté, ce qui est rarement une bonne idée face à une meilleure formation.
Pour les Stéphanois, il sera donc primordial de rester solidaires, de faire les efforts ensemble et de ne pas se désunir en cas de but encaissé. Heureusement, cette solidité collective est une force majeure à Saint-Etienne, preuve en est des très bons résultats obtenus face aux gros du championnat (1-1 à Paris et contre Monaco, 2-0 contre Lyon), ainsi qu'en Ligue Europa (5 victoires et 5 nuls en 10 rencontres).
Mais la référence reste cette deuxième période renversante sur la pelouse d'Anderlecht, lors de la dernière journée de la phase de poules. Menés 2-0 à la pause, les Verts l'emporteront 3-2 pour doubler les Belges et s'assurer la première place du groupe.
Il faudra également garder en tête l'aspect principal du plan jeu, qui sera certainement de museler les individualités des Red Devils, en particulier le duo Pogba-Ibrahimovic, redoutable de complicité, ou encore Anthony Martial, capable de tout sur son côté gauche.
dimanche 12 février 2017
Le XV de la Rose peut-il faire de l'ombre à la Nouvelle-Zélande ?
Depuis l'arrivée de l'Australien Eddie Jones à la tête de l'équipe d'Angleterre, tout va pour le mieux de l'autre côté de la Manche. Le drame national du Mondial 2015, joué à domicile, est désormais une source de motivation sans égale pour le nouveau rouleau-compresseur du rugby mondial. Il se trouve que l'Angleterre vient d'enchaîner 16 victoires de suite, dont 15 sous la direction de Jones, admirable meneur d'hommes et génie tactique reconnu.
Il est temps de comprendre les raisons de cette réussite, et d'expliquer pourquoi le XV de la Rose est en mesure de battre le record des All-Blacks, qui est de 18 victoires de suite.
Un tableau de chasse royal.
L'Australie, vice-championne du monde en titre, ne compte pas se faire humilier sur ses terres. Mais les Anglais, emportés par une rage de vaincre destructrice, vont piétiner les Wallabies par trois fois. Un festival offensif pour débuter (39-28), une performance défensive hors du commun pour doubler la mise (23-7), puis une nouvelle démonstration en attaque pour conclure (44-40).
Eddie Jones n'a pas fait dans les sentiments face à ses compatriotes, et c'est toute l'Angleterre qui s'en frotte les mains, en attendant avec impatience les amicaux d'automne.
Cette fois, pas question pour le XV de la Rose de quitter Twickenham, au moment de jouer l'Afrique du Sud, les Fidji, l'Argentine, puis une nouvelle fois l'Australie.
Les Springboks ne sont qu'une mise en bouche pour l'Angleterre, écœurante de facilité (37-21). Les Fidji ne font guère illusion (58-15), tandis que l'Argentine résiste pendant 50 minutes avant de lâcher prise (27-14). Vient alors l'Australie, qui, après une première période de haute volée, ne tiendra pas la distance face à des Anglais déchaînés (37-21).
Le Tournoi des Six Nations, édition 2017, est clairement à la portée des Anglais. Pourtant, bon nombre d'observateurs s'obstinent à voir l'Irlande comme le candidat le plus sérieux à la première place, le XV du Trèfle ayant fait forte impression en mettant fin à la série des All-Blacks en novembre.
Mais les premiers rendez-vous de la compétition vont permettre à l'équipe de Jones de redevenir le favori logique du Tournoi. L'Irlande chute d'entrée en Ecosse, alors que l'Angleterre, secouée par la France, s'en sort une nouvelle fois, en donnant une impression d'invincibilité renforcée par sa capacité à tenir dans les moments difficiles. Mais le déplacement périlleux qui suit, au Pays de Galles, constitue le vrai test de ce début d'année. Le XV du Poireau ne compte pas céder à domicile, mais, au terme d'une rencontre époustouflante de rythme et d'intensité, ce sont encore les joueurs d'Eddie Jones qui l'emportent, avec un finish de folie (21-16).
Une capacité d'adaptation phénoménale.
Il est temps de comprendre les raisons de cette réussite, et d'expliquer pourquoi le XV de la Rose est en mesure de battre le record des All-Blacks, qui est de 18 victoires de suite.
Un tableau de chasse royal.
Nous ne parlerons pas de la première des 16 victoires, obtenue au Mondial 2015 dans une rencontre sans enjeu face à l'Uruguay (60-3), et ce avant que Stuart Lancaster ne soit écarté de son poste de sélectionneur.
Entre le Mondial 2015 et le Tournoi des Six Nations 2016, Eddie Jones ne disposait que de 4 mois pour entamer la reconstruction de cette équipe humiliée par la presse nationale, et en quête de nouveaux repères. Les observateurs sont plutôt sceptiques, mais Jones va profiter d'un calendrier plutôt favorable pour faire taire les critiques avec brio.
L'Angleterre s'impose d'abord à l'arraché en Ecosse (15-9), puis accélère en Italie (40-9), avant d'affronter, à Twickenham, les deux autres gros morceaux du Tournoi, l'Irlande et le Pays de Galles. Le XV du Trèfle se heurte à l'impitoyable défense de la Rose (21-10), tandis que les Gallois se réveillent trop tard (25-21). Après ce très beau parcours, Jones mène donc ses troupes aux portes du Grand Chelem, à condition de s'imposer au Stade de France. Incapables d'inscrire le moindre essai, les Bleus s'en remettent au pied de Machenaud (7 pénalités), mais craquent en défense, et laissent l'Angleterre s'envoler vers la première place (31-21).
Mais cette domination continentale ne suffit pas au grand public, et les Anglais ont encore tout à prouver lors de leur tournée d'été, prévue spécialement pour une revanche du Mondial, avec une rencontre face aux Gallois, et une tournée en Australie.
Le XV du Poireau est de nouveau battu, sans trembler (27-13), mais le plus dur est encore à venir avec ce voyage en Océanie.L'Australie, vice-championne du monde en titre, ne compte pas se faire humilier sur ses terres. Mais les Anglais, emportés par une rage de vaincre destructrice, vont piétiner les Wallabies par trois fois. Un festival offensif pour débuter (39-28), une performance défensive hors du commun pour doubler la mise (23-7), puis une nouvelle démonstration en attaque pour conclure (44-40).
Eddie Jones n'a pas fait dans les sentiments face à ses compatriotes, et c'est toute l'Angleterre qui s'en frotte les mains, en attendant avec impatience les amicaux d'automne.
Cette fois, pas question pour le XV de la Rose de quitter Twickenham, au moment de jouer l'Afrique du Sud, les Fidji, l'Argentine, puis une nouvelle fois l'Australie.
Les Springboks ne sont qu'une mise en bouche pour l'Angleterre, écœurante de facilité (37-21). Les Fidji ne font guère illusion (58-15), tandis que l'Argentine résiste pendant 50 minutes avant de lâcher prise (27-14). Vient alors l'Australie, qui, après une première période de haute volée, ne tiendra pas la distance face à des Anglais déchaînés (37-21).
Le Tournoi des Six Nations, édition 2017, est clairement à la portée des Anglais. Pourtant, bon nombre d'observateurs s'obstinent à voir l'Irlande comme le candidat le plus sérieux à la première place, le XV du Trèfle ayant fait forte impression en mettant fin à la série des All-Blacks en novembre.
Mais les premiers rendez-vous de la compétition vont permettre à l'équipe de Jones de redevenir le favori logique du Tournoi. L'Irlande chute d'entrée en Ecosse, alors que l'Angleterre, secouée par la France, s'en sort une nouvelle fois, en donnant une impression d'invincibilité renforcée par sa capacité à tenir dans les moments difficiles. Mais le déplacement périlleux qui suit, au Pays de Galles, constitue le vrai test de ce début d'année. Le XV du Poireau ne compte pas céder à domicile, mais, au terme d'une rencontre époustouflante de rythme et d'intensité, ce sont encore les joueurs d'Eddie Jones qui l'emportent, avec un finish de folie (21-16).
Une capacité d'adaptation phénoménale.
La force principale de cette sélection consiste à modifier son jeu en fonction de l'adversaire sans jamais renier ses propres principes. Ainsi, l'Angleterre, dominatrice ou dominée, donne toujours l'impression d'avoir le contrôle de la rencontre, ce qui n'est pas loin d'être le cas. Elle n'a jamais compté plus de 10 points de retard (ce qui n'est arrivé qu'une fois), et elle ne laisse jamais l'avantage bien longtemps à son adversaire.
Le XV de la Rose trouve aussi toujours le moyen de creuser l'écart sur une mi-temps, tantôt la première (16-0 contre les Gallois en mars 2016, 34-10 contre les Fidji en novembre 2016), tantôt la deuxième (29-0 contre l'Italie en février 2016, 17-0 contre le Pays de Galles en mai 2016, 13-0 contre l'Australie en juin 2016).
Pour débuter le Tournoi 2016 et son mandat de sélectionneur, avec un déplacement périlleux en Ecosse, Eddie Jones privilégie la défense, un choix logique au vu du potentiel offensif de leurs adversaires (Hogg, Laidlaw, Seymour), mais décrié par les spécialistes. Le XV de la Rose résistera aux attaques du Chardon pour l'emporter sur le fil (15-9).
Lors de la tournée en Australie, la deuxième rencontre s'annonce particulièrement physique. Les Wallabies sont vexés par leur première défaite, et comptent bien faire souffrir les Anglais. Une fois de plus, Jones mise tout sur la défense, afin de tenir tête à Hooper, Pocock et leurs partenaires. Le résultat est sans appel, l'Australie ne passe que 7 points devant son public, alors que le XV de la Rose en met 23.
Une semaine plus tard, le sélectionneur sait parfaitement que ses compatriotes vont chercher à se racheter offensivement, et décide de rentrer dans leur jeu plutôt que de répéter la même stratégie. Le but est alors d'inscrire plus de points que des Australiens déchaînés, ce que l'Angleterre, particulièrement inspirée en attaque, fera (44-40).
En ce début d'année 2017, Eddie Jones se découvre un nouvel atout : son banc. Les victoires sur la France et le Pays de Galles, au terme de rencontres particulièrement accrochées, sont en partie l'œuvre des remplaçants. Ben Te'o, entré en jeu par deux fois, en est le parfait représentant, avec un essai décisif contre les Bleus, puis 15 minutes de très grande qualité face aux Gallois, durant lesquelles l'Angleterre a définitivement repris les commandes de la rencontre.
Des individualités décisives.
Mike Brown (31 ans) est une référence au poste d'arrière. Très à l'aise sous les longs ballons, relanceur hors du commun, il se distingue par sa combativité exceptionnelle. Ses appuis ravageurs sont une véritable torture pour les défenses adverses, qui ont un mal fou à le contenir.
Longtemps dans l'ombre de Jonny Wilkinson, Owen Farrell (25 ans) s'affirme désormais pleinement comme un joueur de classe mondiale, qui éclabousse de son talent les rencontres de sa sélection. Il tourne à une très belle moyenne de 15 points par match depuis l'arrivée d'Eddie Jones, et parvient également à remplir les obligations de son nouveau poste de centre (3 essais).
Révélation du Tournoi 2015, Jonathan Joseph (25 ans) est le partenaire d'Owen Farrell au centre. Véritable chasseur d'essais, il en compte 8 sous l'ère Eddie Jones, dont un triplé en Italie, et des doublés contre les Fidji et l'Australie. Joueur aussi vif que puissant, il est désormais indiscutable en sélection.
Maro Itoje (22 ans), deuxième ligne au physique bestial (1 mètre 95, 115 kg) est l'une des nombreuses pépites de cette sélection. Intraitable en défense, intenable en attaque, il est le moteur du pack de la Rose.
Dylan Hartley (30 ans), talonneur au caractère imprévisible, est le capitaine choisi par Eddie Jones. Capable du meilleur comme du pire, son mauvais comportement lui a souvent coûté très cher. Mais Jones a pour le moment réussi à le responsabiliser avec le capitanat, pour en faire un guerrier dans le respect des règles, et un admirable meneur d'hommes sur le terrain.
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