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dimanche 7 décembre 2014

NBA, 2014-2015, Chapitre 1

Alors que toutes les franchises de la NBA ont passé le cap de la double dizaine de rencontres, synonyme du quart de la saison régulière, il est temps de dresser un bilan. Nous parlerons du meilleur joueur, du meilleur entraîneur, du meilleur remplaçant, au même titre que du meilleur et du pire de ce début de saison. Bref, il y en aura pour tous les goûts.

Le Meilleur Joueur.

S'il y a bien un joueur qui sort du lot en ce début de saison, c'est Anthony Davis. Du haut de ses 21 ans, il domine la NBA, et permet à sa formation de rester en vie, malgré un début de saison compliqué. Avec des moyennes à 25 points, 11 rebonds et 2 passes décisives, il porte son équipe à bout de bras, jouant un rôle d'une importance capitale dans les neuf victoires obtenues par les New Orleans Pelicans, qui comptabilisent cependant dix défaites.

Le match qui a prouvé au reste de la ligue qu'il faudrait bel et bien compter sur lui, c'est, sans aucun doute, celui que son équipe a remporté sur le parquet du Jazz, 106 à 94. Au cours de cette rencontre, Davis a étalé toute sa palette technique, du "jumper" (panier inscrit en sautant au moment du tir) au "fade away" (panier inscrit en reculant au moment du tir), en passant par le "lay up" (panier inscrit avec l'aide du panneau), pour terminer la rencontre avec un bilan de 43 points et 14 rebonds. Une performance monstrueuse.

Depuis le début de la saison, Anthony Davis affole les compteurs
Le Meilleur Remplaçant.

Il est rarement aisé de ne pas démarrer une rencontre, avant d'en être désigné comme l'un des meilleurs joueurs. Pourtant, c'est presque le quotidien de Gerald Green, étincelant avec les Suns depuis le début de la saison. En sortie de banc, il tourne à 15 points, 3 rebonds et 2 passes décisives de moyenne, et ses coups d'éclat font le tour du web.

La franchise de Phoenix, qui compte douze victoires pour dix défaites, lui doivent beaucoup. il apporte un peu de folie à chacune de ses entrées, et son dynamisme permet de surprendre des adversaires déjà éprouvés par l'intensité de la rencontre.

Son match le plus accompli a eu lieu face aux Nets. Ce jour-là, il a sorti le grand jeu, inscrivant 28 points, captant 5 rebonds, et délivrant 3 passes décisives, pour une victoire finale sur le score de 112 à 104.

Cette saison, Gerald Green est le sauveur des Suns
Le Meilleur Entraîneur.

Il est compliqué de reconnaître le rôle d'un entraîneur à sa juste valeur, car le basket donne toujours l'impression d'être un sport plutôt instinctif. Cependant, il est juste de savoir attribuer une part du mérite à un entraîneur ayant su tirer le meilleur de son groupe. 

Et, pour le moment, cet entraîneur est Jason Kidd. Pour sa deuxième saison sur un banc, il est en train de réaliser quelque chose de sensationnel avec les Bucks de Milwaukee, dont le bilan est actuellement d'onze défaites pour onze victoires. Certes, ce n'est pas, à première vue, colossal, mais il faut savoir que, l'an passé, le taux de victoire de cette même équipe n'était que de 18 %, soit le pire de la ligue.

Jason Kidd a donc réussi à transformer cette équipe, et ce sans aucune recrue notable, et n'ayant sous la main aucun joueur de véritable envergure. La victoire la plus symbolique de cette résurrection intervint face aux Memphis Grizzlies, qui étaient invaincus depuis le début de la saison, soit six victoires de suite ! Ce jour-là, la franchise menée par Zach Randolph, qui semblait pourtant inarrêtable, mordit la poussière sur le parquet des Bucks, qui jouèrent de courage et de patience pour l'emporter sur le fil, 93 à 92.

Jason Kidd, le sauveur des Bucks de Milwaukee
Le Meilleur Affrontement.

Au soir du 26 novembre, les Raptors de Toronto s'en allaient défier les Hawks chez eux, à Atlanta. Bien que ces deux équipes n'avaient pas pour réputation de fermer le jeu, rien ne laissait présager une telle orgie offensive. D'ordinaire, chaque équipe de NBA marque autour de 100 points au cours des 48 minutes de jeu, mais ce soir-là, tout semblait différent. Sans aucune prolongation, les deux franchises ont livré un spectacle exceptionnel, jouant sans retenue. Résultat, tous les joueurs ont marqué, ce qui n'était plus arrivé depuis belle lurette, et Toronto s'est imposé 126 à 115.

Le taux de réussite commun, lors de cette rencontre, s'éleva à 45 % à trois points, à 55 % à deux points, et à 85 % aux lancers-francs. Il est bon de rappeler que les taux de réussite habituels sont généralement plus proches de 35 % à trois points, de 45 % à deux points, et de 75 % aux 
lancers-francs. 

Mention spéciale à Kyle Lowry, des Toronto Raptors, élu meilleur joueur de la rencontre, avec un bilan de 14 points, 13 passes décisives et 6 rebonds.

Kyle Lowry a su sortir les Raptors d'un duel épique avec les Hawks
La Meilleure Franchise.

Le classement parle de lui-même, alors pourquoi interpréter ou dénigrer ? Les Warriors, en ce début de saison, semblent au-dessus, avec un bilan de dix-huit victoires pour deux défaites. Les "Super Splash Brothers", Klay Thompson et Stephen Curry, n'ont jamais semblé aussi précis, et le reste de l'équipe n'a jamais aussi bien assuré leurs arrières. 

Le nouvel entraîneur, Steve Kerr, dont c'est la première expérience sur un banc de touche, réalise un travail formidable, et semble en mesure d'apporte à cette équipe ce qui lui manquait pour rivaliser avec l'élite de la ligue. La franchise de San Francisco est donc, pour le moment, en tête de la NBA, et compte bien le rester.

Elle a d'ailleurs prouvé qu'elle en avait les moyens, s'offrant le Heat, sur le score de 114 à 97, avec 40 points de Curry, et 24 de Thompson, au cours d'une rencontre maîtrisée de bout en bout, en particulier grâce à une défense de fer (9 contres, 6 interceptions, 40 rebonds défensifs).

Après la Coupe du Monde cet été, Curry et Thompson règnent maintenant sur la NBA
La Pire Franchise.

Réaliser le deuxième pire début de saison de l'histoire de la NBA, ce n'est pas donné à tout le monde. Pourtant, les Seventy-Sixers de Philadelphie l'ont fait, perdant leurs dix-sept premières rencontres. Depuis, ils en ont remporté deux, avant d'en perdre une autre. Mais que pouvait-il arriver d'autre à une équipe n'ayant aucune recrue, et dont l'exercice précédent a été un long calvaire, avec un bilan de dix-neuf victoires pour soixante-trois défaites, soit un taux de victoires de 23 % ?

Le jeune Michael Carter-Williams ne peut porter à lui seul toute une équipe, qui est d'ailleurs essentiellement composée d'éléments inexpérimentés, et dont la moyenne d'âge n'est que de 23 ans ! La saison risque donc d'être très longue pour cette franchise, qui comptait autrefois des joueurs comme Charles Barkley ou Allen Iverson.

Carter-Williams, l'espoir de toute une ville

lundi 1 décembre 2014

Les Verts écrasent leur voisin, et restent dans la course à l'Europe

Au terme d'une rencontre parfaitement maîtrisée, l'AS Saint-Étienne n'a fait qu'une bouchée de l'Olympique Lyonnais, qui n'a jamais semblé en mesure de trouver la solution, face à une équipe qui a su exploiter les avantages du 3-5-2 à merveille. Les Verts ont régné dans les duels, faisant preuve d'une volonté incroyable au pressing, ce qui a par ailleurs amené le trosième but. le L'arbitre, Clément Turpin, a réussi à maintenir le calme durant la partie, oubliant néanmoins un coup de pied de réparation de chaque côté : une main de Van Wolfswinkel, dans sa surface, sur une frappe de Lacazette, puis une charge irrégulière de Biševac sur Gradel. Voici donc les notes attribuées aux 22 acteurs de cette rencontre.

AS Saint-Étienne.

Stéphane Ruffier : 7/10.
Peu sollicité, il a répondu présent au bout de vingt-cinq minutes de jeu, remportant son duel avec Fékir, qui s'était présenté face à lui, avant de capter sans problème un lob de Jallet, puis de repousser un missile de Clinton N'Jié. Il a également fait preuve d'une précision ahurissante au pied. En revanche, sa sortie ratée au devant de Fékir aurait pu gâcher la fête, mais Lacazette n'a pas su transformer le tir au but accordé par l'arbitre. De plus, il était battu sur la tête de ce dernier, mais le poteau a empêché la réduction du score.

Loïc Perrin : 8/10.
Impeccable dans ses interventions, il a montré à tous qu'il était l'un des meilleurs défenseurs d'Europe. Une lecture du jeu effarante, un impact physique terrifiant, il a étalé toute sa palette défensive, et aurait pu y aller de son but, si sa reprise de la tête n'avait pas trouvé la barre. Un match plein.

Moussa Bayal Sall : 8/10.
Tout comme son capitaine, il a rayonné, s'imposant sur une grande majorité de ses duels, et brillant parfois dans une position de libéro. Son gabarit plus qu'imposant lui a permis de régner en maître incontesté dans le domaine aérien, preuve en est de son ouverture du score, d'une tête sublime. Un beau cadeau, le jour de ses 29 ans.

Florentin Pogba : 7/10.
Plus discret que ses compagnons, il a su répondre présent quand il le fallait, sur quelques ballons chauds, et a parfois évolué comme un véritable latéral gauche. Ses quelques montées ont soulagé les Verts, et ses petits gestes techniques, étrangement semblables à ceux de son petit frère, ont fait chavirer le chaudron. De plus, sa transversale mal appréciée par Biševac a débouchée sur le second but stéphanois.

Kévin Théophile-Catherine : 7/10.
Sans cesse en mouvement, il a donné le tournis à Bédimo, qui ne savait plus où donner de la tête. Sa vitesse et la précision de ses centres ont contribué à déstabiliser la défense des Gones. Défensivement, sans être brillant, il a su retarder les offensives adverses avec intelligence, permettant à ses coéquipiers de se replacer.

Franck Tabanou : 7/10. 
Assez discret, il a fait le job en défense, livrant un beau duel face à Jallet, sans que l'on puisse en choisir un vainqueur. Offensivement, il a, à l'instar de Théophile-Catherine sur son aile droite, bombardé la surface des Gones, obtenant le corner de l'ouverture du score, et passant à deux doigts d'inscrire son propre but, cinq minutes après le retour des vestiaires, sur un formidable une-deux avec Gradel.
Remplacé à cinq minutes de la fin par Jonathan Brison, qui a contenu Jallet jusqu'au terme de la rencontre.

Jérémy Clément : 7/10.
Il a bien rempli son rôle de sentinelle, distribuant les ballons avec justesse, mais n'a pas assez pris de risques, cherchant simplement les passes les plus sûres. Cette prudence a fait du bien aux Verts, mais un léger brin de folie de sa part aurait peut-être fait plus de mal encore à l'OL. 
Remplacé à trente-cinq minutes de la fin par Diomandé, qui a montré une belle envie dans les duels, ce qui lui a coûté le seul carton jaune du match.

Fabien Lemoine : 7,5/10.
Le plus actif des trois milieux stéphanois. Toujours en mouvement, afin de proposer des solutions, il a joué juste, et n'a cessé de faire jouer autour de lui. Rarement pris en défaut, il s'est imposé dans l'entrejeu, et ses pendants adverses n'ont pas trouvé la solution.

Renaud Cohade : 7/10.
Très discret, trop discret peut-être, il a choisi, à l'instar de Clément, d'assurer ses passes, et de ne chercher que la sécurité. Toutefois, à vingt minutes de la fin, il a montré qu'il était toujours aussi précieux : un pressing acharné sur Tolisso, jusqu'à le pousser à la faute, puis une frappe croisée parfaite. Emballé, c'est pesé.

Ricky Van Wolfswinkel : 7,5/10.
Même s'il n'a jamais véritablement pesé à proprement parler sur la défense lyonnaise, sa prestation est à souligner. Vivement critiqué, malgré des statistiques honorables (3 buts et 3 passes décisives en 17 rencontres avec les Verts), il a répondu de la meilleure des manières, par une activité débordante. Après avoir trouvé le poteau au bout d'un quart d'heure de jeu, il a parfaitement repris un centre de Gradel, pour envoyer le ballon sous la barre, et faire le break en faveur de son équipe.
Remplacé à un quart d'heure de la fin par Monnet-Paquet, qui a bien défendu lors du temps fort adverse, en fin de rencontre.

Max-Alain Gradel : 9/10.
Incontestablement, l'homme du match. Le jour de ses 27 ans, il a sorti une performance exceptionnelle, délivrant deux passes décisives, et poussant les défenseurs adverses à bout. Un corner chirurgical déposé sur la tête de Sall, puis un centre tout aussi précis pour son copain Ricky. Il a failli y aller de son but sur un contre qu'il a mené, tenez-vous bien, seul contre cinq adversaire avant que Lopes ne repousse sa frappe. Un match colossal.

Christophe Galtier et Max-Alain Gradel, les deux principaux acteurs de la victoire des Verts

Olympique Lyonnais.

Anthony Lopes : 7,5/10.
Sans lui, l'addition aurait été bien plus lourde. Un duel remporté face à un Tabanou lancé à pleine vitesse, une sortie parfaite dans les pieds d'un Gradel bouillant, et une parade sur un missile de ce même Ivoirien. Il n'est fautif sur aucun des buts adverses, mais victime des erreurs de Bédimo, puis de Biševac, et, surtout, de Tolisso.

Christophe Jallet : 7/10.
Comme toujours, il a été la plaque tournante de son équipe. Il a multiplié les montées, ainsi que les centres, sans jamais, ou presque, trouver preneur. Défensivement, il a souffert face à Gradel, et il aurait peut-être fallu l'expulser après un geste intolérable : alors qu'il reste dix minutes à jouer, l'Ivoirien est taclé par Tolisso. L'arbitre siffle logiquement contre le Lyonnais, et Jallet se précipite vers Gradel, alors à terre, le prend à la gorge, et lui glisse quelques mots doux. Un comportement regrettable de la part d'un joueur ordinairement exemplaire.

Milan Biševac : 5,5/10.
Comme pour nombre de ses coéquipiers, ce n'était pas sa soirée. Face à un Gradel remuant, il a souvent été pris de vitesse, preuve en est du deuxième but, sur lequel il se fait surprendre par un rebond pourtant prévisible, puis prendre de vitesse par l'Ivoirien. Seul point positif : son impact dans les duels, toujours aussi intéressant, mais largement insuffisant pour réaliser un bon match.

Samuel Umtiti : 6,5/10.
Après avoir, d'entrée de jeu, envoyé un coup-franc intéressant dans les nuages, Umtiti a simplement tenté de tenir la baraque derrière. Et, honnêtement, il n'a que peu été pris en défaut, muselant correctement Van Wolfswinkel. Néanmoins, il ne fallait pas se contenter de ça. Sa puissance de frappe aurait été utile aux Gones sur certaines opportunités, mais il s'est cantonné à sa propre surface.

Henri Bédimo : 5,5/10.
Où est passé le "Bédimonstre" de l'an dernier ? Inconstant depuis le début de la saison, le Camerounais a cette fois fait preuve d'une transparence à couper le souffle. Peu inspiré, vite essouflé, devancé par Sall sur l'ouverture du score, c'est une soirée à oublier pour lui.

Maxime Gonalons : 6,5/10.
Toujours aussi précieux dans son rôle de sentinelle, il a été l'un des rares à répondre au monstrueux défi physique proposé par les Stéphanois. Il a sans relâche orienté le jeu, et s'est aussi proposé en ataque. Buteur au bout de cinq minutes, sa tête a logiquement été refusée, car Lacazette lui avait transmis le ballon de la main. Un match intéressant, mais il était trop seul.

Jordan Ferri : 6/10.
Après seulement cinq minutes de jeu, Ferri était déjà à terre, le souffle coupé par un choc avec un adversaire. Le symbole d'une soirée difficile pour le jeune milieu de terrain, qui a couru dans le vide, et qui a perdu une grande majorité des duels disputés.
Remplacé à vingt-cinq minutes du terme par Ghezzal, dont le jeu long a soulagé les Gones.

Corentin Tolisso : 5/10.
Comment attribuer plus que la moyenne à un joueur qui n'a jamais donné l'impression d'être dans le match ? Il concède le corner qui amène l'ouverture du score, puis il se troue de manière monumentale sur le dernier but du match. Un double contact splendide pour s'éliminer soi-même, transformé en superbe passe décisive pour Cohade. Grandiose.
Remplacé à un quart d'heure de la fin par M'Vuemba, qui a apporté de la fraîcheur et de la puissance dans l'entrejeu.

Steed Malbranque : 5,5/10.
En l'absence de Gourcuff et de Grenier, c'est Malbranque qui s'est retrouvé en position de milieu offensif. Un choix discutable, surtout après sa performance lors de ce derby. Certes, il n'a reçu que peu de ballons, mais il n'en a rien fait. Pas d'inspiration, pas de confiance, c'est le comble pour un meneur de jeu.
Remplacé à trente-cinq minutes du coup de sifflet final par N'Jié, qui a, sur l'un des seuls ballons qu'il a touché, buté sur le portier des Verts.

Alexandre Lacazette : 6/10.
Remuant, peut-être un peut trop. Souvent piégé par des défenseurs moins portés vers la précipitation que lui, il a tout raté. Une frappe en bonne position après avoir éliminé trois adversaires, un tir au but envoyé à côté, et une tête repoussée par le poteau. Parler de malchance serait exagéré, parler de pression serait plus juste. Le Lyonnais est encore jeune, et doit porter l'équipe sur ses seules épaules. Dur.

Nabil Fékir : 6/10.
Aligné en pointe, au côté de Lacazette, il a manqué une énorme occasion dix minutes après l'ouverture du score stéphanoise, puis a disparu de la circulation. Surclassé dans les duels, imprécis dans ses transmissions, contestable dans ses choix, il a fait preuve de bonne volonté, mais n'a pu empêcher la dérive de l'OL.

mercredi 5 novembre 2014

De nouveaux visages en Bleu, pour un nouveau départ ?

Alors que les traditionnelles rencontres amicales de novembre approchent à grands pas, Philippe Saint-André, le très décrié sélectionneur du XV de France, a décidé de convoquer de nouveaux joueurs, afin de redorer le blason de sa formation, qui enchaîne les piètres résultats depuis son arrivée, malgré son statut de vice-championne du monde. Entre joueurs déjà convoqués, mais n'étant jamais entré en jeu, nouvelles têtes sans expérience internationale, et joueurs naturalisés, que peuvent-ils apporter à la sélection, et quelles sont leurs chances de s'imposer ?

Les "anciens".
Nous débutons par la présentation des joueurs ayant déjà été convoqués, une ou plusieurs fois, mais dont le statut de doublure a empêché toute entrée sur le gazon. Ils comptent bien enfin honorer leur première sélection.

On y retrouve Xavier Chiocci, solide pilier gauche de 24 ans (1 mètre 80, 120 kg), qui évolue au RC Toulon. La saison passée, il a profité du forfait d'Andrew Sheridan pour s'affirmer comme un remplaçant de choix, inscrivant 3 essais en 33 apparitions, et participant activement aux victoires de son club en Top 14, ainsi qu'en H Cup.
Ses chances de s'imposer en Bleu tournent autour de 75 %, étant donné qu'il incarne l'avenir d'un poste où Thomas Domingo a déçu lors de ses dernières sorties, au même titre que Vincent Debaty, qui peine à retrouver son meilleur niveau. Cependant, il devra faire face à la concurrence d'Alexandre Menini, son coéquipier en club, qui compte déjà deux sélections, mais qui est plus proche de la fin de sa carrière que de son début.

Xavier Chiocci
Virgile Bruni, qui évolue également à Toulon, espère lui aussi entrer sur le terrain pour la première fois avec les Bleus. Tout comme Xavier Chiocci, il a percé l'an passé, profitant de l'irrégularité de Juan Smith pour grappiller du temps de jeu, et convaincre ses dirigeants, ainsi que Philippe Saint-André. Sa vitesse, alliée à un physique de déménageur (2 mètres, 110 kg), lui permet d'ouvrir des brèches pour ses coéquipiers.
Ses chances de s'imposer en Bleu sont d'environ 25 %. Son manque d'expérience lui joue encore des tours, et il devra souffrir de la comparaison avec Thierry Dusautoir, qui fait son retour en sélection. Il devra aussi prendre son mal en patience, car Bernard Le Roux est bien installé. Néanmoins, il peut compter sur sa progression fulgurante pour déloger le premier, dont le niveau diminue d'année en année, la faute à de nombreux pépins physiques.

Virgile Bruni
Charles Ollivon, déjà appelé pour le précédent stage de préparation des Bleus, il y a un mois de cela, fera tout pour se glisser parmi les titulaires. Pour cela, il devra simplement étoffer sa palette technique au côté de Damien Chouly, capitaine de l'ASM, qui est dans la forme de sa vie.
Ses chances de s'imposer en Bleu sont de 75 %. Avec déjà deux essais en dix apparitions cette saison, et deux ou trois places à prendre à ce poste en équipe de France, le joueur de Bayonne n'a plus qu'à saisir sa chance, tout en continuant d'utiliser sa carrure (2 mètres, 115 kg) pour perforer les lignes adverses.

Charles Ollivon
Les "roues de secours".
Nous poursuivons avec la présentation des joueurs étant convoqués pour la première fois, qui profitent d'une blessure à leur poste. C'est une occasion en or de prouver leur valeur, qu'ils ne comptent pas laisser passer.

Pierre Bernard, le jeune demi d'ouverture de Bordeaux-Bègles (25 ans), a l'occasion de faire parler son expérience, lui qui compte déjà six saisons de Top 14. Il fera tout pour pallier l'absence de François Trinh-Duc, qui est quand même une référence à ce poste (50 sélections, 70 points).
Ses chances de s'imposer au sein du groupe ne vont pas au-delà de 25 %. Il est sous la menace de la guérison de celui qu'il a remplacé, ainsi que d'un retour en Bleu de joueurs tels que Morgan Parra (55 sélections, 325 points) ou Frédéric Michalak (70 sélections, 375 points). Il doit actuellement faire face à une concurrence redoutable, composée de Rémi Talès, champion de France en 2013, et de Camille Lopez, étincelant avec l'ASM depuis le début de saison.

Pierre Bernard
Yacouba Camara, le jeune colosse du Stade Toulousain (1 mètre 95, 100 kg), intègre le groupe du XV de France en raison de la blessure de Rabah Slimani, le pilier du Stade Français. Bien que n'évoluant pas au même poste, Saint-André a été séduit par sa puissance, et a décidé de lui permettre de s'étalonner un peu en sélection.
Ses chances de s'imposer en Bleu sont de 75 %. Tout comme Charles Ollivon, qui évolue au même poste que lui, c'est le moment de sortir quelques performances de choix, ce dont il est parfaitement capable, en vue de prendre l'une des "nombreuses" places à attribuer à ce poste.

Yacouba Camara
Teddy Thomas, le nouvel ailier du Racing-Métro, ne pouvait qu'être appelé au vu de son début de saison tonitruant (4 essais en 8 matches). Il remplace Félix Le Bourhis, auteur de performances catastrophiques lors des dernières sorties du XV de France.
Ses chances de s'imposer en Bleu ne sont que de 25 %, car sa régularité est encore à prouver, et les prétendants à ce poste ne manquent pas. Rien que pour cette tournée, il devra s'affirmer aux dépens de Yoann Huget (30 sélections, 6 essais), de Maxime Médard (39 sélections, 11 essais), et de Benjamin Fall (6 sélections, 3 essais).

Teddy Thomas
Alexandre Dumoulin, qui évolue également au Racing-Métro, est passé du statut de remplaçant à celui d'international, et ce grâce à des performances, qui n'ont laissé personne de marbre (3 essais en 10 matches). Il tentera de prendre la place de Rémi Lamerat, blessé avec les Bleus il y a un mois de cela.
Ses chances de s'imposer en Bleu sont de 25 %. Les joueurs de qualité, à ce poste, ne manquent pas, et la concurrence est rude : Mathieu Bastareaud (1 mètre 85, 110 kg), Wesley Fofana (27 sélections, 9 essais) et Maxime Mermoz (double champion d'Europe en titre) l'attendent de pied ferme.

Alexandre Dumoulin
Les "étrangers".
Ces joueurs viennent d'obtenir la nationalité française, et ont été appelé pour la première fois avec les Bleus. L'occasion pour eux d'exister sur la scène internationale avec une sélection plus huppée que celle de leur pays d'origine, ou de souffrir d'une concurrence moins rude.

Rory Kockott, le Sud-Africain d'origine, champion de France en 2013, au terme d'une saison dont il a été désigné meilleur joueur, est le gros coup de Philippe Saint-André, qui a profité de l'indifférence des Springboks à son égard pour l'attirer dans le groupe du XV de France.
Ses chances de s'imposer sont de 50 %. Son irrégularité est parfois inquiétante, surtout à un tel niveau, mais, la plupart du temps, il est un joueur doté d'une lecture du jeu hors du commun, ce dont profitent ses coéquipiers à Castres. Il souffrira cependant de la comparaison avec Sébastien Tillous-Borde, double champion d'Europe et et champion de France en titre. Un retour de Maxime Machenaud (20 sélections, 45 points) n'est pas non plus à exclure.

Rory Kockott
Scott Spedding, également en provenance d'Afrique du Sud, il est, à l'instar de Charles Ollivon, l'un des rares joueurs de Bayonne à briller. Il compte en effet 4 essais en 10 matches, et, bien qu'il ne soit là que grâce au forfait de Brice Dulin, il pourrait être l'un des éléments les plus utilisés lors de cette tournée.
Ses chances de s'imposer sont de 75 %. Son explosivité et sa vitesse sont ses principales qualités, et sa polyvalence est précieuse. Mais Brice Dulin est un joueur majeur du XV de France. Mais Maxime Médard, bien qu'en légère perte de vitesse ces dernières saisons, reste une valeur sûre (40 sélections, 60 points). Spedding devra donc veiller à ne pas brûler les étapes, et à saisir sa chance à la première occasion.

Scott Spedding
Uini Atonio, le monstrueux pilier de La Rochelle (1 mètre 96, 150 kg), négligé par la Nouvelle-Zélande, son pays d'origine, est également un joli coup de la part du sélectionneur. Champion de Pro D2 l'an passé, son ascension est fulgurante, est sa convocation n'est qu'une suite logique des choses.
Ses chances de s'imposer en Bleu sont de 50 %. Il manque encore de métier, mais est d'une maturité sidérante. Il faudra encore qu'il trouve un club d'un autre statut, afin de se familiariser avec les rencontres de haut niveau. S'il engrange assez d'expérience au côté de Nicolas Mas, il devrait pouvoir s'affirmer aux dépens de joueurs tels que Rabah Slimani ou de Luc Ducalcon.

Uini Atonio

samedi 25 octobre 2014

Les potentielles surprises de la Division Sud-Est

Alors que la reprise de la NBA approche, les questions autour de cette nouvelle édition sont multiples. Nombre de joueurs du championnat américain disputent actuellement la Coupe du Monde, et reviendront sans aucun doute épuisés, mais, pour certains, avec une médaille autour du cou. Quel sera leur état de forme ? Qui succèdera aux Spurs, bien qu'ils soient logiquement candidats à leur propre succession ? Pour y répondre, nous effectuons un tour d'horizon qui nous permettra de découvrir les 30 franchises de ce championnat unique, en terminant ici avec celles de la Division Sud-Est.

Atlanta Hawks.
Le marché des transferts.
La franchise de Coca-Cola City est d’une discrétion ahurissante depuis son seul titre NBA, en 1958. Non pas que les Hawks ne participent jamais aux phases finales, mais ils n’ont plus atteint les Finales depuis 1961 ! Un comble pour une équipe assez régulière dans ses performances, et toujours annoncée comme capable de créer la surprise. Afin de rompre la malédiction, les Faucons ont choisi de renforcer leur effectif, avec les arrivées de Thabo Sefolosha (2 mètres 01, 101 kg), international avec la Suisse, et de Kent Bazemore (qui peut pallier aux postes d’arrière et de meneur).
Les leaders.
Du côté d’Atlanta, il manque un véritable meneur d’hommes sur le terrain, un joueur qui sort du lot par ses performances. Il y a bien sûr de très bons joueurs, comme Al Horford (2 mètres 08, 113 kg, et une moyenne de 14 points par match en NBA), Kyle Korver (joueur ayant rentré le plus de tirs à trois points de toute la NBA lors de la saison 2004-2005, soit 226, joueur ayant le plus de matches consécutifs avec au moins un tir à trois points inscrit de toute l’histoire de la NBA, soit 127) et Elton Brand (35 ans, 16 660 points en quinze saisons). On citera également Jeff Teague (17 points, en moyenne, par match, la saison dernière), et Mike Scott (2 mètres 03, 108 kg).
La préparation.
Atlanta 83-87 New Orleans.
Memphis 93-88 Atlanta.
Miami 103-109 Atlanta.
Atlanta 100-104 Detroit.
Atlanta 117-114 Charlotte.
San Antonio 107-117 Atlanta.


Jeff Teague est sans aucun doute l'un des plus grands espoirs de la NBA
Charlotte Hornets.
Le marché des transferts.
En 2012-2013, la franchise de Charlotte avait signé l’un des pires bilans de l’histoire en saison régulière, avec 7 victoires pour 59 défaites. Mais la saison dernière les vit revenir parmi les meilleures équipes de la ligue, arrachant une place pour les phases finales grâce à une défense de fer. Pour continuer sur cette lancée, ils ont choisi le puissant ailier Marvin Williams (2 mètres 06, 111 kg), et le prometteur Lance Stephenson, âgé de 24 ans, qui arrive après quatre saisons pleines à Indianapolis (quatre participations aux séries éliminatoires).
Les leaders.
Comme l’an passé, l’arme fatale des Hornets sera Al Jefferson (trois participations aux playoffs en dix saisons, pour une moyenne de 17 points par match). Il bénéficiera bien sûr de l’aide de joueurs tels que Kemba Walker (qui tourne aussi à une moyenne de 17 points par match en NBA), ou encore Gerald Henderson (15 points, en moyenne, par match, sur les trois dernières saisons).
Les lieutenants.
Gary Neal (quatre fois au-delà de la saison régulière en autant de saisons), un incroyable tireur à trois points, et Jason Maxiell (2 mètres 01, 118 kg) seront également des pions importants dans le dispositif des Hornets.
La préparation.
Philadelphie 106-92 Charlotte.
Charlotte 99-86 Washington.
Charlotte 99-97 Orlando.
Charlotte 84-104 Detroit.
Washington 86-96 Charlotte.
Chicago 101-96 Charlotte.
Atlanta 117-114 Charlotte.
Charlotte 79–88 Indiana.


Le solide Al Jefferson est à la tête d'une équipe réputée pour sa rigueur défensive
Miami Heat.
Le marché des transferts.
Après avoir atteint, à l’aide de LeBron James, les Finales quatre saisons à la suite, et ce pour deux titres, le Heat devra faire sans le ”King”. Et, bien que l’on ne trouve pas un joueur de ce calibre à chaque coin de rue, les dirigeants ont réalisé de bonnes affaires cet été, assurant les arrivées du ”vétéran” Danny Granger (31 ans, cinq participations aux séries éliminatoires en neuf saisons, pour une moyenne de 16 points par match), du colossal Josh McRoberts (2 mètres 08, 109 kg), et de l’excellent Luol Deng (17 points, en moyenne, par match, sur ses dix saisons NBA), international avec l’Angleterre.
Les leaders.
Ce recrutement de qualité devrait permettre à Dwyane Wade (dix fois All-Star, une fois meilleur marqueur de la NBA, et une moyenne de 24 points par match en dix saisons) et Chris Bosh (neuf fois All-Star, et une moyenne de 17 points par match en dix saisons) de s’exprimer avec autant, voire plus de liberté que les saisons passées.
Les lieutenants.
Si on y ajoute les fidèles Mario Chalmers (une fois meilleur intercepteur de la NBA) et Chris Andersen (une fois meilleur contreur de la NBA), ainsi que les solides Justin Hamilton (2 mètres 13, 118 kg) et Udonis Haslem (2 mètres 03, 107 kg), le cocktail est explosif.
La préparation.
Miami 86-98 New Orleans.
Miami 101-108 Orlando.
Miami 119-122 Cleveland.
Miami 103-109 Atlanta.
Miami 115-108 Golden State.
San Antonio 108-111 Miami.
Miami 90-85 Houston.
Memphis 98–104 Miami.


Le fougueux Dwyane Wade tentera de prouver que le Heat n'est pas mort
Orlando Magic.
Le marché des transferts.
Depuis le départ de Dwight Howard, qui avait mené la franchise aux Finales, il y a cinq ans de cela, face aux Lakers, le Magic est en chute libre, présentant le bilan suivant : aucune qualification pour les phases finales en deux saisons, et seulement 26 % de victoires sur ces deux exercices.
C’est pourquoi les dirigeants ont choisi de cibler les joueurs capables de donner un nouveau souffle à la formation d’Orlando, et ont recruté Evan Fournier, étincelant à la Coupe du Monde avec l’équipe de France (médaillé de bronze), Willie Green, qui apportera son expérience à un groupe assez jeune (33 ans, sept participations aux phases finales en onze saisons), ainsi que le costaud Channing Frye (2 mètres 11, 111 kg).
Sans oublier l’expérimenté Luke Ridnour (33 ans, trois participations aux playoffs en dix saisons), et Ben Gordon (15 points, en moyenne, par match, sur dix saisons), international avec les USA.
Les leaders.
Ces nombreuses recrues de choix se joindront à Victor Oladipo (14 points de moyenne, par match, lors de sa première saison NBA), ainsi qu’au puissant Tobias Harris (2 mètres 06, 107 kg).
On citera également les solides gaillards que sont Maurice Harkless (2 mètres 06, 100 kg), et Andrew Nicholson (2 mètres 06, 113 kg).
La préparation.
Miami 101-108 Orlando.
Indiana 93-96 Orlando.
Charlotte 99-97 Orlando.
Orlando 99-87 Detroit.
Philadelphie 95-84 Orlando.
Orlando 92-117 Dallas.


Du côté d'Orlando, c'est Victor Oladipo qui tient la baraque
Washington Wizards.
Le marché des transferts.
Après cinq saisons blanches, les Wizards ont, la saison passée, retrouvé les phases finales. Mais pourquoi s’arrêter là ? En recrutant le monument Paul Pierce (dix fois All-Star en seize saisons, une moyenne de 21 points, par match, en NBA, et un bilan de 25 030 points et de 1 670 interceptions en 1 180 matches), les Wizards ont affiché leurs ambitions.
Mais ils ont aussi enregistré les arrivées du vétéran Melvin Ely (36 ans, cinq participations aux playoffs en dix saisons, pour un titre NBA) et de l’imposant Kris Humphries (2 mètres 06, 107 kg).
Les leaders.
Comme l’an passé, John Wall (18 points, en moyenne, par match, sur ses quatre saisons NBA) et Bradley Beal (17 points, en moyenne, par match, la saison dernière) seront les éléments forts de l’équipe de la capitale, au même titre que les imposants Marcin Gortat (2 mètres 11, 109 kg), international avec la Pologne, et Kevin Séraphin (2 mètres 08, 126 kg), international avec la France.
Les lieutenants.
Pour tenter de rallier à nouveau les séries éliminatoires, ils pourront compter sur l’apport de Nenê (2 mètres 11, 113 kg), international avec le Brésil, et sur la fiabilité d’Al Harrington (14 points, en moyenne, par match, sur ses seize saisons NBA).
La préparation.
Chicago 81-85 Washington.
New Orleans 89-94 Washington.
Charlotte 99-86 Washington.
Washington 91-89 Detroit.
Washington 86-96 Charlotte.
Washington 84-88 New Orleans.
New York 103-100 Washington.


John Wall sera le capitaine d'un groupe en pleine explosion

mercredi 22 octobre 2014

Les anciennes gloires de la Division Atlantique

Alors que la reprise de la NBA approche, les questions autour de cette nouvelle édition sont multiples. Nombre de joueurs du championnat américain disputent actuellement la Coupe du Monde, et reviendront sans aucun doute épuisés, mais, pour certains, avec une médaille autour du cou. Quel sera leur état de forme ? Qui succèdera aux Spurs, bien qu'ils soient logiquement candidats à leur propre succession ? Pour y répondre, nous effectuons un tour d'horizon qui nous permettra de découvrir les 30 franchises de ce championnat unique, en découvrant ici celles de la Division Atlantique.

Boston Celtics.
Le marché des transferts.
L’exercice 2013-2014 ressembla simplement à un long calvaire pour la franchise la plus titrée de la ligue, la faute à un effectif en manque de confiance, d’expérience et d’imagination. Afin de remonter la pente, les dirigeants ont jugé bon de recruter le colossal Tyler Zeller (2 mètres 13, 113 kg), le talentueux Marcus Thornton (15 points, en moyenne, par match), ainsi que le prometteur Evan Turner (2 mètres 01, 100 kg).
Les leaders.
Depuis que Paul Pierce et Kevin Garnett ont quitté le navire, c’est le discret Rajon Rondo (quatre fois All-Star, une fois meilleur intercepteur de la NBA, une fois meilleur passeur de la NBA, pour un titre de champion de la NBA) qui tient la barre. Il est épaulé par le All-Star Gerald Wallace (six participations aux séries éliminatoires en treize saisons, pour une moyenne de 13 points par match, une fois meilleur intercepteur de la NBA), et par le costaud Brandon Bass (2 mètres 03, 113 kg).
Les lieutenants.
Les Celtics s’appuieront également sur la fiabilité de certains remplaçants, tels que le tentaculaire Jared Sullinger (2 mètres 06, 118 kg), le chirurgical Jeff Green (17 points par match, en moyenne, la saison passée), ainsi que le monstrueux Joel Anthony (2 mètres 06, 118 kg, deux fois champion de la NBA), international avec le Canada.
La préparation.
Boston 98-78 Philadelphie.
Boston 106-86 New York.
Toronto 116-109 Boston.
Boston 80-96 New York.
Boston 89-92 Toronto.
Philadelphie 91-111 Boston.
Brooklyn 90-95 Boston.
Boston 100–86 Brooklyn.


Rajon Rondo, l'arme fatale des Celtics 
New York Knicks.
Le marché des transferts.
Après une saison en dents de scie, ponctuée par un échec dans la course aux phases finales, les Knicks espèrent reprendre place parmi les meilleures franchises de l’Est. Pour cela, ils ont recruté aussi bien qualitativement que quantitativement. Sont arrivés Samuel Dalembert (1505 contres en 855 matches), José Calderón (une fois champion d’Europe et une fois champion du monde, le tout avec l’Espagne), Shane Larkin (22 ans), et Jason Smith (2 mètres 13, 109 kg).
Les leaders.
La formation de la Grosse Pomme s’appuiera essentiellement sur le sextuple All-Star Amar’e Stoudemire, un monument (neuf participations aux playoffs en douze saisons, pour une moyenne de 19 points par match), ainsi que sur le septuple All-Star Carmelo Anthony, dont les faits d’armes font frémir (dix participations aux playoffs en onze saisons, pour une moyenne de 25 points par match).
Les lieutenants.
Il faudra également compter sur l’inusable JR Smith (13 points, en moyenne, par match), et sur le titanesque Andrea Bargnani (2 mètres 13, 113 kg, et 15 points, en moyenne, par match), international avec l’Italie.
La préparation.
Boston 106-86 New York.
Boston 80-96 New York.
New York 76-81 Toronto.
New York 107-120 Milwaukee.
New York 103–100 Washington.
Toronto 83–80 New York.


Carmelo Anthony, sur le départ, entend bien finir sur une bonne note avec les Knicks
Brooklyn Nets.
Le marché des transferts.
En pleine progression depuis quelques années, les Nets sont passés, la saison dernière, devant les Knicks dans la hiérarchie sportive de New York City.  Pour maintenir cette excellente dynamique, ils ont tenté de recruter intelligemment durant le mercato, s’offrant le discret Jarrett Jack (12 points, en moyenne, par match), et Sergueï Karassev, international avec la Russie.
Les leaders.
La franchise de Brooklyn compte dans ses rangs d’excellents joueurs, qui pourraient lui permettre de titiller les cadors de la ligue. Nous pensons ici au triple All-Star Deron Williams (six participations aux phases finales en neuf saisons, pour une moyenne de 17 points par match), au même titre que la légende vivante Kevin Garnett (quinze fois All-Star, une fois champion de la NBA, 25 625 points, 14 200 rebonds, 2 010 contres, 5 305 passes décisives, et 1 785 interceptions, le tout en 1 375 matches disputés).
On citera également le massif Brook Lopez (2 mètres 13, 125 kg), une fois All-Star, ainsi que l’expérimenté Joe Johnson (33 ans, sept fois All-Star en treize saisons).
La préparation.
Sacramento 95-97 Brooklyn.
Brooklyn 129-117 Sacramento.
Brooklyn 90-95 Boston.
Brooklyn 99-88 Philadelphie.
Boston 100–86 Brooklyn.


Deron Williams espère revenir à son meilleur niveau, afin de retrouver durablement le sourire
Philadelphie Sixers.
Le marché des transferts.
Depuis le départ du génial Allen Iverson, il y a huit ans de cela, les Sixers sombrent progressivement dans l’oubli. Un jeu fade, aucun véritable meneur d’hommes sur le terrain, les saisons se suivent et se ressemeblent pour Philadelphie. Pourtant, les dirigeants ont décidé de faire confiance à l’effectif de l’an passé, ne recrutant aucun joueur supplémentaire.
Les leaders.
Après une première saison pleine (17 points, en moyenne, par match), Michael Carter-Williams sera l’un des éléments importants de cette équipe, aux côtés du rugueux Luc M’Bah A Moute
(2 mètres 03, 104 kg), et du vétéran Jason Richardson (33 ans, quinzième taux de réussite à trois points de l’histoire de la ligue, avec 37 %, et une moyenne de 18 points par match sur douze saisons), de retour après une saison blanche, la faute à une blessure au genou.
Les lieutenants.
Il faudra aussi compter sur la fougue du colossal Henry Sims (2 mètres 08, 112 kg), ainsi que sur Arnett Moultrie, au profil assez similaire (2 mètres 11, 113 kg).
Leur grande taille sera utile pour libérer des espaces aux joueurs plus petits, tels que Tony Wroten 
(1 mètre 98) et Casper Ware (1 mètre 78).
La préparation.
Boston 98-78 Philadelphie.
Philadelphie 106-92 Charlotte.
Minnesota 116-110 Philadelphie.
Philadelphie 77-84 New York.
Philadelphie 91-111 Boston.
Philadelphie 95-84 Orlando.
Brooklyn 99-88 Philadelphie.
Detroit 109–103 Philadelphie.


De retour de blessure, Jason Richardson souhaite faire parler la poudre
Toronto Raptors.
Le marché des transferts.
Après un exercice 2013-2014 remarquable, qui a vu la seule franchise canadienne de la ligue accrocher la troisième place de la Conférence Est, il convient de confirmer. C’est pourquoi les Raptors ont choisi de ne pas recruter cet été, un choix volontaire démontrant la volonté de continuité de la formation de Dwane Casey.
Les leaders.
Comme l’an passé, DeMar DeRozan (17 points, en moyenne, par match) sera l’arme principale de l’équipe de Toronto, parfaitement secondé par des joueurs tels que Terrence Ross (1 mètre 98, 98 kg), dont la marge de progression est impressionnante, Amir Johnson, qui fait des ravages sous le panneau avec ses 2 mètres 06, ou encore l’efficace Louis Williams (11 points, en moyenne, par match, sur ses neufsaisons en NBA).
Les lieutenants.
Au second plan, des éléments plus discrets, mais toujours aussi incisifs, preuve en est de leur gabarit. Nous parlons bien sûr de Jonas Valančiūnas (2 mètres 11, 105 kg), international avec la Lituanie, de Tyler Hansbrough (2 mètres 06, 113 kg), qui possède des palmes à la place des mains, et de Lucas Nogueira (2 mètres 13 et 100 kg à seulement 22 ans), dont la première sélection avec le Brésil ne saurait tarder.
La préparation.
Toronto 99-94 Sacramento.
Sacramento 113-106 Toronto.
Toronto 116-109 Boston.
New York 76-81 Toronto.
Boston 89-92 Toronto.
Oklahoma City 90-109 Toronto.
Toronto 83–80 New York.


DeMar DeRozan, capitaine et pépite des Raptors