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lundi 29 septembre 2014

Les revanchards de la Division Nord-Ouest

Alors que la reprise de la NBA approche, les questions autour de cette nouvelle édition sont multiples. Nombre de joueurs du championnat américain disputent actuellement la Coupe du Monde, et reviendront sans aucun doute épuisés, mais, pour certains, avec une médaille autour du cou. Quel sera leur état de forme ? Qui succèdera aux Spurs, bien qu'ils soient logiquement candidats à leur propre succession ? Pour y répondre, nous effectuons un tour d'horizon qui nous permettra de découvrir les 30 franchises de ce championnat unique, en découvrant ici celles de la Division Nord-Ouest.

Denver Nuggets.
Le marché des transferts.
Les Nuggets, qui, la saison passée, n’ont pu participer, pour la première fois depuis 2003, aux phases finales, auront à coeur de se reprendre lors de cet exercice. Pour cela, ils ont simplement enregistré le retour d’Arron Afflalo, après deux saisons pleines à Orlando (17 points par match, en moyenne).
Les leaders.
Son arrivée devrait stabiliser un effectif extrêmement talentueux, mais qui manque cruellement d’expérience. On y retrouve Kenneth Faried (24 ans), vainqueur cet été de la Coupe du Monde avec les USA, durant laquelle il a tourné à 12 points et 8 rebonds, en moyenne, par match, ainsi que Danilo Gallinari (26 ans), international avec l’Italie depuis huit saisons, et le ”frêle” Ty Lawson (26 ans, 1 mètre 80 pour 88 kg).
Les lieutenants.
L’effectif de la franchise de Denver compte également des joueurs ayant un vécu plus important, tels que Nate Robinson (trois participations aux playoffs en neuf saisons), et le polyvalent Randy Foye, qui mesure 1 mètre 93 et pèse 97 kg, et qui peut aussi bien évoluer au poste de meneur qu'au poste d’arrière.
La préparation.
LA Lakers 98-95 Denver.
Denver 114-101 Oklahoma City.
Phoenix 97-89 Denver.
Chicago 110-90 Denver.
Golden State 104-101 Denver.
LA Clippers 93-104 Denver.
Denver 75-93 Portland.
Golden State 119-112 Denver.

Kenneth Faried, un atout incroyable pour les Nuggets
Oklahoma City Thunder.
Le marché des transferts.
La franchise d’Oklahoma City court, depuis trois saisons, après ce titre qui ne cesse de lui échapper. Elle a donc décidé de se renforcer de manière réfléchie, et qualitative plutôt que quantitative, ne recrutant que l’agile Anthony Morrow (1 mètre 96 pour 95 kg).
Les leaders.
Il y retrouve l’exceptionnel Kevin Durant (meilleur marqueur de la saison régulière 2013-2014, cinq fois All-Star), qui tourne à une moyenne de 27 points par match sur ses sept saisons de NBA, et le fantasque Russell Westbrook (trois fois All-Star, et une moyenne de 20 points par match).
Les lieutenants.
Ceux-ci sont épaulés, depuis plusieurs saisons, par le contreur en série Serge Ibaka (111 kg pour 
2 mètres 08), par Reggie Jackson (1 mètre 91 pour 94 kg), et par Kendrick Perkins, qui compte neuf participations aux phases finales en onze saisons de NBA.
La préparation.
Denver 114-101 Oklahoma City.
Dallas 109-118 Oklahoma City.
Oklahoma City 117-107 Memphis.
New Orleans 120-86 Oklahoma City.
Oklahoma City 90-109 Toronto.
Oklahoma City 94-112 Minnesota.
Oklahoma City 91-105 Utah.

Kevin Durant et Russell Westbrook, deux joueurs qui font trembler toutes les défenses de la NBA
Minnesota Timberwolves.
Le marché des transferts.
La franchise de Minneapolis, qui a vu son meilleur joueur, en l’occurrence Kevin Love, partir à l’intersaison, a décidé de ne pas se renforcer, et de faire avec les moyens du bord. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que l’effectif, bien que peu flamboyant, semble assez solide.
Les leaders.
On y retrouve Ricky Rubio (le meilleur intercepteur de la saison passée en NBA), qui, à seulement 23 ans, a déjà remporté le Championnat d’Europe à deux reprises avec l’Espagne, ainsi que le meneur de poche José Barea (1 mètre 83 pour 79 kg), qui a déjà remporté une fois la NBA, et l’expérimenté Ronny Turiaf (six participations aux playoffs en neuf saisons, avec, à la clé, un titre de champion de la NBA).
Les lieutenants.
Les autres éléments forts de la franchise se nomment Gorgui Dieng (2 mètres 11 pour 111 kg), Corey Brewer (une fois champion de la NBA), et Kevin Martin (trois participations aux séries éliminatoires en dix saisons).
La préparation.
Indiana 103-90 Minnesota.
Minnesota 116-110 Philadelphie.
Minnesota 98-105 Milwaukee.
Oklahoma City 94-112 Minnesota.
Minnesota 107-89 Indiana.
Milwaukee 91-110 Minnesota.

Ricky Rubio, l'insatiable passeur des Wolves
Portland Trail Blazers.
Le marché des transferts.
Les Trail Blazers, dont la glorieuse époque est révolue depuis maintenant une quarantaine d’années, espèrent bien renouer avec le succès, pour s’offrir un second titre NBA. Pour cela, ils se sont attaché les services de Steve Blake, de retour au pays après quatre saisons passées aux côtés de Kobe Bryant, à Los Angeles, et du monstrueux Chris Kaman (2 mètres 13 pour 120 kg), international avec l’Allemagne, qui compte une sélection au All-Star Game.
Les leaders.
Ce recrutement de très grande qualité permet à la franchise de rêver plus haut, elle qui compte déjà dans ses rangs un trio infernal, composé de LaMarcus Aldridge, qui tourne à une moyenne de 19 points par match avec Portland, de Damian Lillard, All-Star pour sa deuxième saison, durant laquelle il a tourné à une moyenne de 21 points par match, et de Nicolas Batum (champion d’Europe en titre).
Les lieutenants.
Ils pourront compter sur Victor Claver (deux fois vainqueur du Championnat d’Europe avec l’Espagne), et Earl Watson (cinq participations aux séries éliminatoires en treize saisons).
La préparation.
Utah 92-73 Portland.
Portland 105-109 Utah.
Portland 119-114 LA Clippers.
Denver 75-93 Portland.
LA Lakers 94-86 Portland.
LA Clippers 89-99 Portland.

Aldridge, Lillard et Batum, trois joueurs hors du commun qui comptent bien se frayer un chemin jusqu'au titre
Utah Jazz.
Le marché des transferts.
La franchise de Salt Lake City, qui, même lorsqu’elle comptait, dans ses rangs, l’inoubliable duo composé de John Stockton et de Karl Malone, n’a jamais remporté la NBA, espère bien atteindre le Graal. Cependant, au vu des saisons précédentes, cela tiendrait plus du miracle que de la réalité. Pourtant, le Jazz tente de s’en donner les moyens, avec les arrivées du baroudeur Steve Novak (six participations aux playoffs en huit saisons), et du solide Trevor Booker (2 mètres 03, 109 kg).
Les leaders.
Ils retrouveront des joueurs tels que Rudy Gobert (2 mètres 16, 111 kg), médaillé de bronze, cet été, à la Coupe du Monde, ainsi que le prometteur Gordon Hayward (24 ans), qui tourne à une moyenne de 12 points par match en NBA.
Les lieutenants.
Il faudra aussi compter sur l’apport du puissant ailier Marvin Williams (2 mètres 06, 111 kg), et sur le jeune meneur Trey Burke, 21 ans, et une moyenne de 13 points par match lors de sa première saison NBA.
La préparation.
Utah 92-73 Portland.
Portland 105-109 Utah.
Utah 102-89 LA Clippers.
LA Lakers 86-119 Utah.
LA Clippers 101-97 Utah.
LA Lakers 98-91 Utah.
Oklahoma City 91-105 Utah.
Utah 100-105 Phoenix.


Cette saison, Rudy Gobert espère bien franchir un cap, et porter son équipe jusqu'au phases finales

jeudi 25 septembre 2014

Les seconds couteaux de la Division Pacifique

Alors que la reprise de la NBA approche, les questions autour de cette nouvelle édition sont multiples. Nombre de joueurs du championnat américain disputent actuellement la Coupe du Monde, et reviendront sans aucun doute épuisés, mais, pour certains, avec une médaille autour du cou. Quel sera leur état de forme ? Qui succèdera aux Spurs, bien qu'ils soient logiquement candidats à leur propre succession ? Pour y répondre, nous entamons un tour d'horizon qui nous permettra de découvrir les 30 franchises de ce championnat unique, en commençant par celles de la Division Pacifique.

Los Angeles Clippers.
Le marché des transferts.
Longtemps dans l’ombre des Lakers, les Clippers, qui restent sur trois participations de suite aux phases finales, sont en train de s’affirmer comme la meilleur formation de la ville de Los Angeles. Peu actifs durant l’été, ils ont tout de même enregistré l’arrivée de Jordan Farmar (double champion de la NBA avec les Lakers), et du grand Spencer Hawes, qui culmine à 2 mètres 16.
Les leaders.
Chris Paul (six fois meilleur intercepteur de la NBA), Blake Griffin (quatre fois All-Star), et DeAndre Jordan (meilleur rebondeur la saison passée), comptent bien mener la franchise au titre suprême de la NBA, qu’elle n’a jamais remporté.
Les lieutenants.
Ils pourront également compter sur les vétérans Matt Barnes (six participations aux playoffs en dix saisons), et Jamal Crawford (quatre particpations en quatorze saisons), tous deux âgés de 34 ans.
La préparation.
LA Clippers 94-112 Golden State.
Portland 119-114 LA Clippers.
Utah 102-89 LA Clippers.
LA Clippers 101-97 Utah.
LA Clippers 93-104 Denver.
Golden State 125-107 LA Clippers.
LA Clippers 108-105 Phoenix.
LA Clippers 89-99 Portland.

Blake Griffin et Chris Paul, le duo qui ne cesse de faire grandir les Clippers
Los Angeles Lakers.
Le marché des transferts.
Le glorieux passé de la deuxième franchise la plus titrée de la ligue semble révolu, bien qu'il ne soit pas si lointain. Kobe Bryant, la légende vivante du club (cinq fois champion de la NBA, seize fois All-Star et deux fois champion olympique), est convalescent, et son âge est une raison d’inquiétude supplémentaire quant à ses capacités physiques actuelles. Mais les Lakers ont quelques motifs de satisfaction, comme les arrivées de Carlos Boozer (deux fois All-Star), de Jeremy Lin (trois participations aux phases finales en quatre saisons), de l'excellent rebondeur Ed Davis, et du rookie Jordan Clarkson, âgé de 20 ans.
Les leaders.
Ces nouveaux éléments évolueront aux côtés du diabolique Steve Nash (huit fois All-Star, cinq fois meilleur passeur décisif de la NBA, et troisième meilleur passeur décisif de l’histoire de la ligue), de Nick Young, qui a pris ses responsabilités en l’absence de Bryant, tournant à une moyenne de 18 points par match lors du dernier exercice, et de Jordan Hill, (2 mètres 08 pour 107 kg).
La préparation.
LA Lakers 98-95 Denver.
LA Lakers 105-120 Golden State.
LA Lakers 75-116 Golden State.
LA Lakers 86-119 Utah.
LA Lakers 98-91 Utah.
LA Lakers 108-114 Phoenix.
LA Lakers 94-86 Portland.

Steve Nash, l'insatiable passeur des Lakers
Phoenix Suns.
Le marché des transferts.
Suite au départ de la star de leur équipe, à savoir Steve Nash, les Suns sont en difficulté. Ils restent sur quatre saisons blanches, terminées à la porte des phases finales. Bien que l’époque du ”Run and Gun” soit révolue, la franchise ne désespère pas de retrouver les sommets, et tente de s’en donner les moyens. Isaiah Thomas, qui tourne à une moyenne de 15 points par match en seulement trois saisons, et le monstrueux Anthony Tolliver (2 mètres 08 et 110 kg), sont arrivés.
Les leaders.
Ils retrouveront le gigantesque Emeka Okafor (2 mètres 08 pour 116 kg), ainsi que le remplaçant de Steve Nash, Goran Dragić, qui tourne à une moyenne de 17 points par match depuis le départ du Canadien, et Leandro Barbosa (deux fois vainqueur de la Coupe d’Amérique avec le Brésil).
Les lieutenants.
Les autres atouts de cette équipe seront Miles Plumlee (116 kg pour 2 mètres 11), ainsi que les frères Marcus et Markieff, qui s’élèvent tous deux à 2 mètres 08 sous la toise, et 111 kg sur la balance. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Suns ont des arguments de poids.
La préparation.
Phoenix 97-89 Denver.
Houston 95-92 Phoenix.
Phoenix 121-90 San Antonio.
LA Lakers 108-114 Phoenix.
LA Clippers 108-105 Phoenix.
Utah 100-105 Phoenix.

Miles Plumlee, un pion essentiel dans la raquette pour les Suns
Sacramento Kings.
Le marché des transferts.
La franchise de Sacramento, qui ne compte qu’un titre NBA, reste sur huit saisons blanches. Les joueurs de qualité ne manquent pas, mais le problème se situe plutôt au niveau de l’alchimie. Les Kings sont talentueux, mais leur irrégularité leur joue des tours. C’est pourquoi, durant l’été, ils ont enregistré l’arrivée de Darren Collison, qui tourne à une moyenne de 12 points par saison malgré un physique peu athlétique (1 mètre 79, 83 kg).
Les leaders.
Il devra apporter un peu de stabilité à un effectif qui compte déjà dans ses rangs des joueurs tels que DeMarcus Cousins (2 mètres 11, 122 kg), qui mène la formation depuis maintenant quatre saisons, pour une moyenne de 18 points par match, ainsi que Rudy Gay, qui possède la même moyenne, mais sur neuf saisons, et qui a remporté la Coupe du Monde, cet été, aux côtés de DMC.
Les lieutenants.
Mais il faudra également compter sur le solide Derrick Williams (2 mètres 03 et 109 kg), qui entamera sa quatrième saison dans le championnat le plus relevé de la planète, et Carl Landry, qui ne cesse de gagner en mobilité malgré ses 112 kg.
La préparation.
Toronto 99-94 Sacramento.
Sacramento 113-106 Toronto.
Sacramento 95-97 Brooklyn.
Brooklyn 129-117 Sacramento.
San Antonio 106-99 Sacramento.

DeMarcus Cousins, l'arme de destruction massive des Kings
Golden State Warriors.
Le marché des transferts.
La franchise basée à San Francisco, qui reste sur deux participations de suite aux playoffs, se présente cette fois en outsider accompli. Les Warriors ont joué la stabilité lors de l'intersaison, conservant leurs meilleurs éléments, tout en ne recrutant que Shaun Livingston (cinq participations aux phases finales en dix saisons), et Brandon Rush, de retour après une année à Salt Lake City.
Les leaders.
Ils viennent donc renforcer un effectif bien fourni, dont les leaders sont Stephen Curry et Klay Thompson, internationaux avec les USA, respectivement premier et deuxième au classement des joueurs ayant rentré le plus de tirs à trois points la saison précédente.
Les lieutenants.
Ils seront épaulés par le solide Andrew Bogut (meilleur contreur de la NBA en 2010-2011), et le revanchard David Lee (deux fois All-Star).
La préparation.
LA Clippers 94-112 Golden State.
LA Lakers 105-120 Golden State.
LA Lakers 75-116 Golden State.
Golden State 104-101 Denver.
Miami 115-108 Golden State.
Houston 90-83 Golden State.
Golden State 125-107 LA Clippers.
Golden State 119-112 Denver.

Stephen Curry et Klay Thompson, les "Super Splash Brothers"

samedi 13 septembre 2014

La France échoue aux portes de la finale, avec des regrets

L’équipe de France, qui avait hier l’occasion de se qualifier pour la première finale de son histoire en Coupe du Monde, a malheureusement buté sur la Serbie, qu’elle avait pourtant battue en phase de poules d’un point, au terme d’un match déjà indécis. Mais, les Bleus le savaient, cette équipe avait sensiblement progressé depuis la première confrontation entre les deux nations. Le retour de blessure de Nenad Krstić, 11 points et 3 rebonds, a fait du bien à une équipe guidée par le chirurgical Miloš Teodosić, 24 points et 3 passes décisives. Voici les notes attribuées aux Bleus, héroïques malgré cette défaite sur le score de 90 à 85.

Nicolas Batum : 9/10.
Il a réalisé un match exceptionnel, maintenant les Tricolores dans la partie, avec, entre autres, un monstrueux 8 sur 12 à trois points, assorti de 3 passes décisives. Au final, 35 points inscrits, une présence rassurante en défense, et le match le plus accompli de sa carrière internationale. La France sait sur qui compter en l’absence de Tony Parker.

Nicolas Batum face à Miloš Teodosić, un duel de titans symbolisant un match accroché 
Boris Diaw : 8/10.
Bien qu’ayant remporté le titre de champion de la NBA, le complice de Tony Parker n’est pas rassasié, et ça se voit sur le terrain. 13 points, 10 rebonds et 5 passes décisives, il a, à l’instar de Nicolas Batum, rayonné. Sa solidité a posé quelques problèmes aux Serbes, qui l’ont rarement pris en défaut.

Mickaël Gelabale : 6/10.
L’ancien joueur des Timberwolves du Minnesota n’a pas eu le rendement espéré sur l’aile, terminant avec 2 points, 2 rebonds et une passe décisive. Un match frustrant, à peine éclairé par quelques relances bien senties.

Thomas Heurtel : 7,5/10.
Auteur d’un match titanesque face à l’Espagne, il a une nouvelle fois évolué à un bon niveau face à la Serbie, compensant son manque de vitesse de pénétration par une belle vision du jeu. Il termine cette rencontre avec un joli bilan de 12 points, 6 passes décisives et 2 rebonds.

Florent Piétrus : 6/10.
Sa présence défensive ne se ressent pas au niveau des statistiques, en témoignent 2 malheureux rebonds et une interception. Une grosse déception, au même titre que Mickaël Gelabale.

Antoine Diot : 5,5/10.
Avec un maigre bilan de 2 points, 2 interceptions et une passe décisive, le bilan du Strasbourgeois n’est guère plus reluisant que celui de ses coéquipiers. Habituellement incisif en attaque, il a fait preuve d’une timidité inquiétante.

Evan Fournier : 7/10.
Auteur d’une bonne entrée, le joueur d’Orlando a contribué à maintenir le suspense jusqu’au bout, étalant toute sa polyvalence, avec 10 points, 2 rebonds, une passe décisive et une interception.

Rudy Gobert : 6,5/10.
Contre l’Espagne, il avait éteint Pau Gasol. Hier soir, il a souffert face à Miroslav Raduljiva, mais a sauvé la face en signant les 2 contres français de la soirée, y ajoutant 5 points et 4 rebonds.

Edwin Jackson : 5,5/10.
Un trois points dès son entrée en jeu, puis plus rien. Edwin Jackson a montré son talent l’espace de trois secondes, avant de s’éteindre au fil du match. S’il veut conserver sa place dans le groupe, en vue de l’Euro 2015, il devra faire preuve de plus de régularité.

Joffrey Lauvergne : 6,5/10.
Le pivot du Partizan Belgrade, qui retrouvait quelques coéquipiers, n’a joué qu’environ huit minutes, pour un total correct de 4 points et 2 rebonds. Il a contribué à la victoire française dans la bataille sous le cercle, mais n’a pu qualifier son équipe.

lundi 8 septembre 2014

Des Bleus solides obtiennent un nul intéressant en Serbie

Sans jamais donner l'impression de forcer en attaque, l'équipe de France a décroché un nul encourageant à Belgrade, compte tenu du fait que seulement quatre titulaires habituels étaient alignés. De plus, les Tricolores ont mené au score durant la majeure partie de la rencontre, mais n'ont, à l'instar des Serbes, trouvé la faille que sur coup de pied arrêté. Voici les notes attribués aux Bleus par la rédaction.

Hugo Lloris : 8,5/10.
Sollicité tout au long du match par ses défenseurs, sans autre solution face au pressing adverse, le portier de Tottenham a encore fait preuve d'une précision diabolique au pied. Il s'est également mis en valeur sur sa ligne de but, stoppant une frappe puissante de Kolarov à l'heure de jeu, repoussant un coup franc de ce même joueur cinq minutes plus tard, avant d'effectuer un arrêt exceptionnel sur une tête d'Ivanovic dans le temps additionnel. Il ne peut pas grand-chose sur le but du latéral de Manchester City.

Raphaël Varane : 7,5/10.
Encore très propre, il a totalement éteint Djordjevic, qui n'a pas existé. Solide physiquement, correct techniquement, il a livré un beau duel face à Zoran Tosic, qu'il a globalement maîtrisé. Un nouveau match plein pour le Madrilène.

Jérémy Mathieu : 7,5/10.
Tout comme Varane, il s'est montré à son avantage face à Djordjevic, mais a eu plus de mal face à Dusan Tadic. Extrêmement serein dans ses interventions, il a écarté quelques ballons chauds avec calme et précision. Un retour convaincant en sélection.

Bacary Sagna : 7/10.
Face à Kolarov, son nouveau coéquipier à Manchester City, l'ancien joueur d'Arsenal a fait preuve d'une belle solidité défensivement, en oubliant cependant d'apporter offensivement. Son sens du placement et sa vitesse ont rendu quelques fiers services à la défense tricolore.

Lucas Digne : 7/10.
S'élever au niveau de Patrice Evra n'est jamais aisé. Et pourtant, le Parisien aura fait preuve de bonne volonté, mais son faible impact physique a failli le perdre plusieurs fois face au solide Ivanovic
(1 mètre 88, 84 kg). Offensivement, il a montré de belles choses, notamment par sa complicité avec Rémy Cabella.

Yohan Cabaye : 7/10.
Assez discret offensivement, il a fait ce qu'il fallait dans sa moitié de terrain, étant rarement pris en défaut par ses homologues serbes, et contribuant pleinement à éteindre Markovic. Un match rassurant sur son état de forme, lui qui n'a joué qu'un match avec le PSG.

Paul Pogba : 8/10.
Entre Matic et lui, le duel a été à la hauteur de ce que l'on attendait. Dans l'impact physique comme dans la panoplie technique, ces deux-là nous ont régalé. Le Turinois a surtout brillé par ses contrôles, se limitant au niveau des dribbles et autres gris-gris. Impeccable à la récupération, il a étouffé Gudelj.
Remplacé à un quart d'heure de la fin par Blaise Matuidi, qui a montré de l'enthousiasme dans l'entrejeu.

Paul Pogba, encore en verve hier soir, sollicite ici Stojkovic
Morgan Schneiderlin : 8/10.
Le milieu de Southampton a réussi à faire oublier Matuidi sur l'ensemble de ce match, brillant par son activité autour du rond central, et contribuant à faire passer les ballons de sa charnière centrale à ses coéquipiers chargés des tâches défensives.

Moussa Sissoko : 6,5/10.
Alors qu'il avait brillé contre l'Espagne, le Magpie a eu du mal face à la Serbie, car directement opposé à Alexander Kolarov, l'un des meilleurs à son poste. Il a néanmoins brillé par quelques gestes techniques.
Remplacé à dix minutes de la fin par Mathieu Valbuena, qui a tenté de s'illustrer par quelques coups de pied arrêtés et autres passes bien senties.

Rémy Cabella : 7,5/10.
Une prestation très encourageante pour l'ancien crack de Montpellier, qui, opposé à Ivanovic, a montré de l'application et du sérieux à la tâche, combinant souvent avec Lucas Digne, et n'hésitant pas à tenter sa chance.
Remplacé à l'heure de jeu par Lacazette, qui a vainement tenté d'apporter de la vitesse à l'attaque française.

Loïc Rémy : 6/10.
Assez emprunté, il a eu du mal à exister face à Nastasic, qui sera en concurrence avec Mangala à Manchester City. Comme Didier Deschamps l'avait souligné, il a manqué d'agressivité face aux défenseurs serbes, alors qu'il voulait bien faire.
Remplacé à l'heure de jeu par Karim Benzema, trop isolé pour exister.

vendredi 5 septembre 2014

Les Bleus s'offrent la Roja au terme d'un match prometteur

Pour la reprise internationale, les Tricolores affrontaient l'Espagne, double championne d'Europe en titre, au Stade de France. Après une Coupe du Monde ratée, les Ibériques souhaitaient se relancer face à la France, qui revient progressivement sur le devant de la scène. Mais les Bleus ont fait preuve d'une belle solidité à tous les étages, et ont ainsi remporté un match qu'ils ont toujours plus ou moins maîtrisé. Voici les notes attribuées aux 16 français ayant participé à cette victoire sur la plus petite des marges, 1 à 0.

Hugo Lloris : 7/10.
Moins sollicité par les attaquants adverses que par ses défenseurs, il a fait preuve d'une rare précision au pied, permettant à ses coéquipiers de s'illustrer dans le domaine aérien. Auteur d'une belle interception sur un centre au premier poteau, après dix minutes de jeu, puis d'une bonne sortie devant Alcacer à cinq minutes du terme. Un match propre.

Raphaël Varane : 7,5/10.
Rares sont les joueurs de ce gabarit (1 mètre 91, 85 kg) à avoir une telle pointe de vitesse. Diego Costa en a fait les frais, devancé par le Madrilène sur plusieurs ballons en profondeur. Impeccable dans ses relances, la sérénité qu'il dégage est impressionnante, et son impact physique lui est utile.

Mamadou Sakho : 7/10.
Tout comme Varane, il a causé quelques problèmes à Diego Costa, qui a failli perdre le contrôle de ses nerfs à plusieurs reprises. Un impact physique exceptionnel, une relance qui ne cesse de s'améliorer, Sakho a tout pour devenir un titulaire indiscutable à Liverpool s'il joue de cette manière toutes les semaines.

Mathieu Debuchy : 7/10.
Le Gunner, contrairement à ses habitudes, n'est que rarement monté, certainement conscient des conséquences qu'un couloir abandonné pourrait avoir face à l'Espagne. Et, face à un Cazorla transparent, il n'a pas eu trop à faire. Après avoir écarté un ballon chaud sur un coup franc de Koke, au quart d'heure de jeu, il s'est contenté de museler son compère de club.

Patrice Evra : 6,5/10.
Le Turinois, qui jouait là son premier match de la saison, a fait preuve, du haut de son mètre 75, d'un talent magistral dans le domaine aérien, survolant un Raul Garcia dépassé. Cependant, ses nombreuses montées ont laissé quelques espaces aux Espagnols, qui se sont heureusement heurtés à une défense tricolore impitoyable.
Remplacé à vingt minutes de la fin du match par Lucas Digne, qui a montré de belles choses offensivement.

Sous les yeux de Debuchy, Fabregas est pris entre Varane et Pogba
Paul Pogba : 8/10.
Il a régalé Saint-Denis, notamment par une feinte de corps qui lui a permis de mettre Carvajal dans le vent sans toucher le ballon, puis par une roulette qui est passé entre les jambes de Sergio Ramos. Il a également été monstrueux à la récupération, faisant souffrir ses homologues espagnols par sa technique et son jeu de corps, avant de s'offrir quelques remontées de balle intéressantes en fin de rencontre.

Blaise Matuidi : 6,5/10.
Plus emprunté que son partenaire turinois, le Parisien a cependant été plus que correct défensivement, mais a fait preuve d'une timidité inhabituelle dans son apport offensif, préférant soutenir sa charnière centrale.
Remplacé à vingt minutes du terme par Cabaye, qui a eu le temps de prouver qu'il restait un joueur de classe mondiale dans son rôle de sentinelle.

Moussa Sissoko : 8/10.
Positionné comme ailier droit, il a profité de son bel impact physique et de sa vitesse pour faire souffrir Azpilicueta et ses partenaires. Il est impliqué sur le but de Rémy, ayant astucieusement dévié le ballon pour Valbuena, et il aurait été passeur décisif si le but de Benzema n'avait pas été injustement refusé.
Remplacé à dix minutes de la fin par Schniederlin, qui a montré quelques qualités défensives face à l'armada espagnole.

Mathieu Valbuena : 8/10.
En position de meneur de jeu, il a rayonné, n'oubliant pas de soutenir ses partenaires sur les côtés, et faisant preuve d'une belle complicité avec Sissoko, qui lui a offert une passe décisive. Bien qu'il ait servi Rémy, il était aussi à l'origine de l'action, servant Benzema avant de partir en profondeur, sentant le coup à jouer.
Remplacé à un quart d'heure de la fin par Cabella, qui a fait parler ses jambes de feu, donnant le tournis à un Carvajal pourtant excellent.

Antoine Griezmann : 7/10.
Assez timide, il a toutefois montré qu'il n'avait rien perdu de ses qualités techniques, s'offrant entre autresun grand pont sur Sergio Ramos. Bien contenu par Carvajal, il a su s'en sortir dans les petits espaces, grâce à une vision du jeu perfectionnable, mais déjà étonnante pour son âge.
Remplacé à l'heure de jeu par Loïc Rémy, qui a été récompensé de son activité par un joli but, à la conclusion d'une action d'anthologie de la part des Tricolores.

Karim Benzema : 7,5/10.
Très actif en pointe, se démenant sur chaque ballon, il aurait été récompensé si l'arbitre n'avait pas injustement refusé son but, inscrit d'un astucieux plat du pied croisé au premier poteau. Il est cependant impliqué sur le but français, en relais de Valbuena. Giroud peut soigner sa blessure tranquille, Benzema veille.