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samedi 25 octobre 2014

Les potentielles surprises de la Division Sud-Est

Alors que la reprise de la NBA approche, les questions autour de cette nouvelle édition sont multiples. Nombre de joueurs du championnat américain disputent actuellement la Coupe du Monde, et reviendront sans aucun doute épuisés, mais, pour certains, avec une médaille autour du cou. Quel sera leur état de forme ? Qui succèdera aux Spurs, bien qu'ils soient logiquement candidats à leur propre succession ? Pour y répondre, nous effectuons un tour d'horizon qui nous permettra de découvrir les 30 franchises de ce championnat unique, en terminant ici avec celles de la Division Sud-Est.

Atlanta Hawks.
Le marché des transferts.
La franchise de Coca-Cola City est d’une discrétion ahurissante depuis son seul titre NBA, en 1958. Non pas que les Hawks ne participent jamais aux phases finales, mais ils n’ont plus atteint les Finales depuis 1961 ! Un comble pour une équipe assez régulière dans ses performances, et toujours annoncée comme capable de créer la surprise. Afin de rompre la malédiction, les Faucons ont choisi de renforcer leur effectif, avec les arrivées de Thabo Sefolosha (2 mètres 01, 101 kg), international avec la Suisse, et de Kent Bazemore (qui peut pallier aux postes d’arrière et de meneur).
Les leaders.
Du côté d’Atlanta, il manque un véritable meneur d’hommes sur le terrain, un joueur qui sort du lot par ses performances. Il y a bien sûr de très bons joueurs, comme Al Horford (2 mètres 08, 113 kg, et une moyenne de 14 points par match en NBA), Kyle Korver (joueur ayant rentré le plus de tirs à trois points de toute la NBA lors de la saison 2004-2005, soit 226, joueur ayant le plus de matches consécutifs avec au moins un tir à trois points inscrit de toute l’histoire de la NBA, soit 127) et Elton Brand (35 ans, 16 660 points en quinze saisons). On citera également Jeff Teague (17 points, en moyenne, par match, la saison dernière), et Mike Scott (2 mètres 03, 108 kg).
La préparation.
Atlanta 83-87 New Orleans.
Memphis 93-88 Atlanta.
Miami 103-109 Atlanta.
Atlanta 100-104 Detroit.
Atlanta 117-114 Charlotte.
San Antonio 107-117 Atlanta.


Jeff Teague est sans aucun doute l'un des plus grands espoirs de la NBA
Charlotte Hornets.
Le marché des transferts.
En 2012-2013, la franchise de Charlotte avait signé l’un des pires bilans de l’histoire en saison régulière, avec 7 victoires pour 59 défaites. Mais la saison dernière les vit revenir parmi les meilleures équipes de la ligue, arrachant une place pour les phases finales grâce à une défense de fer. Pour continuer sur cette lancée, ils ont choisi le puissant ailier Marvin Williams (2 mètres 06, 111 kg), et le prometteur Lance Stephenson, âgé de 24 ans, qui arrive après quatre saisons pleines à Indianapolis (quatre participations aux séries éliminatoires).
Les leaders.
Comme l’an passé, l’arme fatale des Hornets sera Al Jefferson (trois participations aux playoffs en dix saisons, pour une moyenne de 17 points par match). Il bénéficiera bien sûr de l’aide de joueurs tels que Kemba Walker (qui tourne aussi à une moyenne de 17 points par match en NBA), ou encore Gerald Henderson (15 points, en moyenne, par match, sur les trois dernières saisons).
Les lieutenants.
Gary Neal (quatre fois au-delà de la saison régulière en autant de saisons), un incroyable tireur à trois points, et Jason Maxiell (2 mètres 01, 118 kg) seront également des pions importants dans le dispositif des Hornets.
La préparation.
Philadelphie 106-92 Charlotte.
Charlotte 99-86 Washington.
Charlotte 99-97 Orlando.
Charlotte 84-104 Detroit.
Washington 86-96 Charlotte.
Chicago 101-96 Charlotte.
Atlanta 117-114 Charlotte.
Charlotte 79–88 Indiana.


Le solide Al Jefferson est à la tête d'une équipe réputée pour sa rigueur défensive
Miami Heat.
Le marché des transferts.
Après avoir atteint, à l’aide de LeBron James, les Finales quatre saisons à la suite, et ce pour deux titres, le Heat devra faire sans le ”King”. Et, bien que l’on ne trouve pas un joueur de ce calibre à chaque coin de rue, les dirigeants ont réalisé de bonnes affaires cet été, assurant les arrivées du ”vétéran” Danny Granger (31 ans, cinq participations aux séries éliminatoires en neuf saisons, pour une moyenne de 16 points par match), du colossal Josh McRoberts (2 mètres 08, 109 kg), et de l’excellent Luol Deng (17 points, en moyenne, par match, sur ses dix saisons NBA), international avec l’Angleterre.
Les leaders.
Ce recrutement de qualité devrait permettre à Dwyane Wade (dix fois All-Star, une fois meilleur marqueur de la NBA, et une moyenne de 24 points par match en dix saisons) et Chris Bosh (neuf fois All-Star, et une moyenne de 17 points par match en dix saisons) de s’exprimer avec autant, voire plus de liberté que les saisons passées.
Les lieutenants.
Si on y ajoute les fidèles Mario Chalmers (une fois meilleur intercepteur de la NBA) et Chris Andersen (une fois meilleur contreur de la NBA), ainsi que les solides Justin Hamilton (2 mètres 13, 118 kg) et Udonis Haslem (2 mètres 03, 107 kg), le cocktail est explosif.
La préparation.
Miami 86-98 New Orleans.
Miami 101-108 Orlando.
Miami 119-122 Cleveland.
Miami 103-109 Atlanta.
Miami 115-108 Golden State.
San Antonio 108-111 Miami.
Miami 90-85 Houston.
Memphis 98–104 Miami.


Le fougueux Dwyane Wade tentera de prouver que le Heat n'est pas mort
Orlando Magic.
Le marché des transferts.
Depuis le départ de Dwight Howard, qui avait mené la franchise aux Finales, il y a cinq ans de cela, face aux Lakers, le Magic est en chute libre, présentant le bilan suivant : aucune qualification pour les phases finales en deux saisons, et seulement 26 % de victoires sur ces deux exercices.
C’est pourquoi les dirigeants ont choisi de cibler les joueurs capables de donner un nouveau souffle à la formation d’Orlando, et ont recruté Evan Fournier, étincelant à la Coupe du Monde avec l’équipe de France (médaillé de bronze), Willie Green, qui apportera son expérience à un groupe assez jeune (33 ans, sept participations aux phases finales en onze saisons), ainsi que le costaud Channing Frye (2 mètres 11, 111 kg).
Sans oublier l’expérimenté Luke Ridnour (33 ans, trois participations aux playoffs en dix saisons), et Ben Gordon (15 points, en moyenne, par match, sur dix saisons), international avec les USA.
Les leaders.
Ces nombreuses recrues de choix se joindront à Victor Oladipo (14 points de moyenne, par match, lors de sa première saison NBA), ainsi qu’au puissant Tobias Harris (2 mètres 06, 107 kg).
On citera également les solides gaillards que sont Maurice Harkless (2 mètres 06, 100 kg), et Andrew Nicholson (2 mètres 06, 113 kg).
La préparation.
Miami 101-108 Orlando.
Indiana 93-96 Orlando.
Charlotte 99-97 Orlando.
Orlando 99-87 Detroit.
Philadelphie 95-84 Orlando.
Orlando 92-117 Dallas.


Du côté d'Orlando, c'est Victor Oladipo qui tient la baraque
Washington Wizards.
Le marché des transferts.
Après cinq saisons blanches, les Wizards ont, la saison passée, retrouvé les phases finales. Mais pourquoi s’arrêter là ? En recrutant le monument Paul Pierce (dix fois All-Star en seize saisons, une moyenne de 21 points, par match, en NBA, et un bilan de 25 030 points et de 1 670 interceptions en 1 180 matches), les Wizards ont affiché leurs ambitions.
Mais ils ont aussi enregistré les arrivées du vétéran Melvin Ely (36 ans, cinq participations aux playoffs en dix saisons, pour un titre NBA) et de l’imposant Kris Humphries (2 mètres 06, 107 kg).
Les leaders.
Comme l’an passé, John Wall (18 points, en moyenne, par match, sur ses quatre saisons NBA) et Bradley Beal (17 points, en moyenne, par match, la saison dernière) seront les éléments forts de l’équipe de la capitale, au même titre que les imposants Marcin Gortat (2 mètres 11, 109 kg), international avec la Pologne, et Kevin Séraphin (2 mètres 08, 126 kg), international avec la France.
Les lieutenants.
Pour tenter de rallier à nouveau les séries éliminatoires, ils pourront compter sur l’apport de Nenê (2 mètres 11, 113 kg), international avec le Brésil, et sur la fiabilité d’Al Harrington (14 points, en moyenne, par match, sur ses seize saisons NBA).
La préparation.
Chicago 81-85 Washington.
New Orleans 89-94 Washington.
Charlotte 99-86 Washington.
Washington 91-89 Detroit.
Washington 86-96 Charlotte.
Washington 84-88 New Orleans.
New York 103-100 Washington.


John Wall sera le capitaine d'un groupe en pleine explosion

mercredi 22 octobre 2014

Les anciennes gloires de la Division Atlantique

Alors que la reprise de la NBA approche, les questions autour de cette nouvelle édition sont multiples. Nombre de joueurs du championnat américain disputent actuellement la Coupe du Monde, et reviendront sans aucun doute épuisés, mais, pour certains, avec une médaille autour du cou. Quel sera leur état de forme ? Qui succèdera aux Spurs, bien qu'ils soient logiquement candidats à leur propre succession ? Pour y répondre, nous effectuons un tour d'horizon qui nous permettra de découvrir les 30 franchises de ce championnat unique, en découvrant ici celles de la Division Atlantique.

Boston Celtics.
Le marché des transferts.
L’exercice 2013-2014 ressembla simplement à un long calvaire pour la franchise la plus titrée de la ligue, la faute à un effectif en manque de confiance, d’expérience et d’imagination. Afin de remonter la pente, les dirigeants ont jugé bon de recruter le colossal Tyler Zeller (2 mètres 13, 113 kg), le talentueux Marcus Thornton (15 points, en moyenne, par match), ainsi que le prometteur Evan Turner (2 mètres 01, 100 kg).
Les leaders.
Depuis que Paul Pierce et Kevin Garnett ont quitté le navire, c’est le discret Rajon Rondo (quatre fois All-Star, une fois meilleur intercepteur de la NBA, une fois meilleur passeur de la NBA, pour un titre de champion de la NBA) qui tient la barre. Il est épaulé par le All-Star Gerald Wallace (six participations aux séries éliminatoires en treize saisons, pour une moyenne de 13 points par match, une fois meilleur intercepteur de la NBA), et par le costaud Brandon Bass (2 mètres 03, 113 kg).
Les lieutenants.
Les Celtics s’appuieront également sur la fiabilité de certains remplaçants, tels que le tentaculaire Jared Sullinger (2 mètres 06, 118 kg), le chirurgical Jeff Green (17 points par match, en moyenne, la saison passée), ainsi que le monstrueux Joel Anthony (2 mètres 06, 118 kg, deux fois champion de la NBA), international avec le Canada.
La préparation.
Boston 98-78 Philadelphie.
Boston 106-86 New York.
Toronto 116-109 Boston.
Boston 80-96 New York.
Boston 89-92 Toronto.
Philadelphie 91-111 Boston.
Brooklyn 90-95 Boston.
Boston 100–86 Brooklyn.


Rajon Rondo, l'arme fatale des Celtics 
New York Knicks.
Le marché des transferts.
Après une saison en dents de scie, ponctuée par un échec dans la course aux phases finales, les Knicks espèrent reprendre place parmi les meilleures franchises de l’Est. Pour cela, ils ont recruté aussi bien qualitativement que quantitativement. Sont arrivés Samuel Dalembert (1505 contres en 855 matches), José Calderón (une fois champion d’Europe et une fois champion du monde, le tout avec l’Espagne), Shane Larkin (22 ans), et Jason Smith (2 mètres 13, 109 kg).
Les leaders.
La formation de la Grosse Pomme s’appuiera essentiellement sur le sextuple All-Star Amar’e Stoudemire, un monument (neuf participations aux playoffs en douze saisons, pour une moyenne de 19 points par match), ainsi que sur le septuple All-Star Carmelo Anthony, dont les faits d’armes font frémir (dix participations aux playoffs en onze saisons, pour une moyenne de 25 points par match).
Les lieutenants.
Il faudra également compter sur l’inusable JR Smith (13 points, en moyenne, par match), et sur le titanesque Andrea Bargnani (2 mètres 13, 113 kg, et 15 points, en moyenne, par match), international avec l’Italie.
La préparation.
Boston 106-86 New York.
Boston 80-96 New York.
New York 76-81 Toronto.
New York 107-120 Milwaukee.
New York 103–100 Washington.
Toronto 83–80 New York.


Carmelo Anthony, sur le départ, entend bien finir sur une bonne note avec les Knicks
Brooklyn Nets.
Le marché des transferts.
En pleine progression depuis quelques années, les Nets sont passés, la saison dernière, devant les Knicks dans la hiérarchie sportive de New York City.  Pour maintenir cette excellente dynamique, ils ont tenté de recruter intelligemment durant le mercato, s’offrant le discret Jarrett Jack (12 points, en moyenne, par match), et Sergueï Karassev, international avec la Russie.
Les leaders.
La franchise de Brooklyn compte dans ses rangs d’excellents joueurs, qui pourraient lui permettre de titiller les cadors de la ligue. Nous pensons ici au triple All-Star Deron Williams (six participations aux phases finales en neuf saisons, pour une moyenne de 17 points par match), au même titre que la légende vivante Kevin Garnett (quinze fois All-Star, une fois champion de la NBA, 25 625 points, 14 200 rebonds, 2 010 contres, 5 305 passes décisives, et 1 785 interceptions, le tout en 1 375 matches disputés).
On citera également le massif Brook Lopez (2 mètres 13, 125 kg), une fois All-Star, ainsi que l’expérimenté Joe Johnson (33 ans, sept fois All-Star en treize saisons).
La préparation.
Sacramento 95-97 Brooklyn.
Brooklyn 129-117 Sacramento.
Brooklyn 90-95 Boston.
Brooklyn 99-88 Philadelphie.
Boston 100–86 Brooklyn.


Deron Williams espère revenir à son meilleur niveau, afin de retrouver durablement le sourire
Philadelphie Sixers.
Le marché des transferts.
Depuis le départ du génial Allen Iverson, il y a huit ans de cela, les Sixers sombrent progressivement dans l’oubli. Un jeu fade, aucun véritable meneur d’hommes sur le terrain, les saisons se suivent et se ressemeblent pour Philadelphie. Pourtant, les dirigeants ont décidé de faire confiance à l’effectif de l’an passé, ne recrutant aucun joueur supplémentaire.
Les leaders.
Après une première saison pleine (17 points, en moyenne, par match), Michael Carter-Williams sera l’un des éléments importants de cette équipe, aux côtés du rugueux Luc M’Bah A Moute
(2 mètres 03, 104 kg), et du vétéran Jason Richardson (33 ans, quinzième taux de réussite à trois points de l’histoire de la ligue, avec 37 %, et une moyenne de 18 points par match sur douze saisons), de retour après une saison blanche, la faute à une blessure au genou.
Les lieutenants.
Il faudra aussi compter sur la fougue du colossal Henry Sims (2 mètres 08, 112 kg), ainsi que sur Arnett Moultrie, au profil assez similaire (2 mètres 11, 113 kg).
Leur grande taille sera utile pour libérer des espaces aux joueurs plus petits, tels que Tony Wroten 
(1 mètre 98) et Casper Ware (1 mètre 78).
La préparation.
Boston 98-78 Philadelphie.
Philadelphie 106-92 Charlotte.
Minnesota 116-110 Philadelphie.
Philadelphie 77-84 New York.
Philadelphie 91-111 Boston.
Philadelphie 95-84 Orlando.
Brooklyn 99-88 Philadelphie.
Detroit 109–103 Philadelphie.


De retour de blessure, Jason Richardson souhaite faire parler la poudre
Toronto Raptors.
Le marché des transferts.
Après un exercice 2013-2014 remarquable, qui a vu la seule franchise canadienne de la ligue accrocher la troisième place de la Conférence Est, il convient de confirmer. C’est pourquoi les Raptors ont choisi de ne pas recruter cet été, un choix volontaire démontrant la volonté de continuité de la formation de Dwane Casey.
Les leaders.
Comme l’an passé, DeMar DeRozan (17 points, en moyenne, par match) sera l’arme principale de l’équipe de Toronto, parfaitement secondé par des joueurs tels que Terrence Ross (1 mètre 98, 98 kg), dont la marge de progression est impressionnante, Amir Johnson, qui fait des ravages sous le panneau avec ses 2 mètres 06, ou encore l’efficace Louis Williams (11 points, en moyenne, par match, sur ses neufsaisons en NBA).
Les lieutenants.
Au second plan, des éléments plus discrets, mais toujours aussi incisifs, preuve en est de leur gabarit. Nous parlons bien sûr de Jonas Valančiūnas (2 mètres 11, 105 kg), international avec la Lituanie, de Tyler Hansbrough (2 mètres 06, 113 kg), qui possède des palmes à la place des mains, et de Lucas Nogueira (2 mètres 13 et 100 kg à seulement 22 ans), dont la première sélection avec le Brésil ne saurait tarder.
La préparation.
Toronto 99-94 Sacramento.
Sacramento 113-106 Toronto.
Toronto 116-109 Boston.
New York 76-81 Toronto.
Boston 89-92 Toronto.
Oklahoma City 90-109 Toronto.
Toronto 83–80 New York.


DeMar DeRozan, capitaine et pépite des Raptors

vendredi 17 octobre 2014

Les revenants de la Division Centrale

Alors que la reprise de la NBA approche, les questions autour de cette nouvelle édition sont multiples. Nombre de joueurs du championnat américain disputent actuellement la Coupe du Monde, et reviendront sans aucun doute épuisés, mais, pour certains, avec une médaille autour du cou. Quel sera leur état de forme ? Qui succèdera aux Spurs, bien qu'ils soient logiquement candidats à leur propre succession ? Pour y répondre, nous effectuons un tour d'horizon qui nous permettra de découvrir les 30 franchises de ce championnat unique, en découvrant ici celles de la Division Centrale.

Chicago Bulls.
Le marché des transferts.
Après un exercice 2013-2014 pas à la hauteur des attentes, les Bulls espèrent bien tutoyer à nouveau les sommets. Pour cela, ils ont frappé un grand coup cet été, en recrutant le quadruple All-Star Pau Gasol (deux fois champion d’Europe et une fois champion du monde avec l’Espagne, deux fois champion de la NBA), ainsi que le solide Nikola Mirotić (2 mètres 09, 107 kg), et le meneur de poche Aaron Brooks 
(1 mètre 83, 73 kg), qui compte deux participations aux séries éliminatoires en six saisons.
Les leaders.
La troisième franchise la plus titrée de la NBA a enregistré le retour de son meneur fétiche, le triple All-Star Derrick Rose (deux fois vainqueur de la Coupe du Monde avec les USA, cinq participations aux phases finales en autant de saisons, pour une moyenne de 20 points par match), qui sera bien épaulé par le gigantesque Joakim Noah (2 mètres 11, 105 kg, deux fois
All-Star, une fois meilleur défenseur de la NBA), ainsi que par l’expérimenté Kirk Hinrich (neuf participations aux playoffs en onze saisons).
La préparation.
Chicago 81-85 Washington.
Detroit 111-109 Chicago.
Milwaukee 85–91 Chicago.
Chicago 110–90 Denver.
Chicago 101–96 Charlotte.
Cleveland 107–98 Chicago.

Joakim Noah espère bien rester le mâle dominant dans la raquette
Cleveland Cavaliers.
Le marché des transferts.
S’il y a bien une franchise qui a totalement changé de statut cet été, c’est bien celle de Cleveland, qui s’est tout simplement offert des joueurs figurant parmi les meilleurs de la NBA. La première recrue n’est autre que LeBron James (dix fois All-Star, deux fois champion de la NBA, quatre fois MVP de la saison régulière, deux fois champion olympique avec les USA), considéré comme le meilleur joueur de la planète. La deuxième est Kevin Love (trois fois All-Star, une fois meilleur rebondeur de la NBA, une fois champion du monde avec les USA).
Sans oublier Mike Miller (huit participations aux séries éliminatoires en quatorze saisons, pour deux titres NBA), le quadruple All-Star Shawn Marion (une fois meilleur intercepteur de la NBA, un titre de champion), ainsi que le chirurgical James Jones (2 mètres 08, 93 kg).
Les leaders.
Comment parler des Cavaliers sans parler de Kyrie Irving ? Le jeune meneur porte sa formation à bouts de bras depuis maintenant trois saisons (il tourne à une moyenne de 20 points par match), et a été élu meilleur joueur de la dernière Coupe du Monde, qu’il a remporté avec les USA. On citera également Anderson Varejão, international avec le Brésil depuis douze saisons.
Les lieutenants.
Ils pourront compter sur le solide Tristan Thompson (2 mètres 06, 108 kg), et le prometteur Dion Waiters, qui tourne à une moyenne de quinze points par match après deux saisons.
La préparation.
Miami 119-122 Cleveland.
Cleveland 106–100 Milwaukee.
Cleveland 98–93 Indiana.
Cleveland 102–108 Dallas.
Cleveland 107–98 Chicago.
Memphis 96–92 Cleveland.

Kyrie Irving compte bien s'appuyer sur ses nouveaux partenaires pour aller le plus haut possible
Detroit Pistons.
Le marché des transferts.
En chute libre depuis sa dernière consécration, il y dix ans de cela, la franchise de Motor City cherche un nouveau souffle. Pour se faire, Jodie Meeks, qui, la saison précédente, a porté les Lakers en l’absence de Kobe Bryant, avec une moyenne de 16 points par match, ainsi que le discret, mais puissant, Aaron Gray (2 mètres 13, 122 kg), et l’expérimenté Caron Butler (neuf participations aux phases finales en douze saisons) sont arrivés.
Il faudra également compter sur le revanchard Cartier Martin, qui espère enfin s’affirmer en NBA, après cinq saisons infructueuses.
Les leaders.
Après le départ à la retraite du légendaire Chauncey Billups, il reviendra à Brandon Jennings (une moyenne de 17 points par match sur ses cinq saisons NBA), à Andre Drummond (2 mètres 08, 122 kg), et à Hasheem Thabeet (2 mètres 21, 119 kg), également arrivé cet été, de mener les Pistons.
Les lieutenants.
Ils seront secondés par l’inoxydable défenseur Josh Smith (1550 contres en 750 matches), sans oublier le prometteur Greg Monroe, dont le physique en a découragé plus d’un (2 mètres 11,
113 kg).
La préparation.
Detroit 111-109 Chicago.
Detroit 94-80 Milwaukee.
Washington 91-89 Detroit.
Charlotte 84–104 Detroit.
Orlando 99–87 Detroit.
Atlanta 100–104 Detroit.
Detroit 109–103 Philadelphie.


Brandon Jennings sera le fer de lance de l'attaque des Pistons
Indiana Pacers.
Le marché des transferts.
Après un exercice 2013-2014 très encourageant, qui a vu la franchise d’Indianapolis atteindre les Finales de la Conférence Est, les joueurs de Frank Vogel ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Et, pour cela, les Pacers ont recruté CJ Miles (cinq participations aux phases finales en neuf saisons), ainsi que le massif Shayne Whittington (2 mètres 11, 108 kg), dont ce sera la première saison professionnelle.
Les leaders.
Comme lors des saisons précédentes, la formation sera peut-être menée par le double All-Star Paul George (22 points, en moyenne, par match, la saison dernière), qui pourrait manquer l’intégralité de l’exercice. Si c’était le cas, des joueurs tels que le colossal Roy Hibbert
(2 mètres 18, 132 kg), le talentueux David West, qui tourne à une moyenne de 15 points par match sur l’ensemble de sa carrière NBA, et l’éternel Luis Scola (2 mètres 06, 111 kg), dont la moyenne est de 13 points par match, pourraient sans peine le faire oublier.
La préparation.
Indiana 103-90 Minnesota.
Indiana 93-96 Orlando.
Dallas 106-98 Indiana.
Cleveland 98–93 Indiana.
Indiana 98–93 Dallas.
Minnesota 107–89 Indiana.
Charlotte 79–88 Indiana.


En l'absence de Paul George, c'est Roy Hibbert qui mène la danse chez les Pacers
Milwaukee Bucks.
Le marché des transferts.
Depuis leur seul titre NBA, qui date de 1971, les Bucks ont bien du mal à se faire une place parmi le gratin de la ligue. Cette saison encore, ils ne partent pas du tout favoris, et personne ne se fait d’illusions sur leur niveau actuel. Pourtant, la formation entraînée par le novice Jason Kidd, dont ce sera seulement la deuxième saison sur un banc de touche, espère bien se glisser parmi les équipes qui iront au-delà de la saison régulière. Pour se faire, ils ont attiré le polyvalent Jerryd Bayless
(1 mètre 91, 91 kg), qui peut jouer arrière ou meneur, ainsi que le prometteur Kendall Marshall, qui vient d’engranger de l’expérience aux côtés de Steve Nash, à Los Angeles.
Les leaders.
Après le départ de Monta Ellis, Brandon Knight a pris ses responsabilités (18 points, en moyenne, par match), et tenu la franchise de Milwaukee à bouts de bras, à l’instar d’OJ Mayo (1 mètre 93, 95 kg), et de Zaza Pachulia (2 mètres 11, 125 kg), international avec la Géorgie. Jared Dudley, arrivé cet été en provenance des Clippers, fera également du bien à une équipe qui manque d’expérience.
Les lieutenants.
Ils pourront compter sur Ersan Ilyasova, ses 2 mètres 06 et ses 107 kg, qui font énormément de bien aux Bucks depuis quatre saisons, et sur le jeune français Damien Inglis (2 mètres 01 et
106 kg à seulement 19 ans).
La préparation.
Milwaukee 86-83 Memphis.
Detroit 90-84 Milwaukee.
Milwaukee 85-91 Chicago.
Cleveland 106-100 Milwaukee.
Minnesota 98–105 Milwaukee.
New York 107–120 Milwaukee.
Milwaukee 91–110 Minnesota.


Brandon Knight entend faire parler la poudre cette saison

mardi 7 octobre 2014

Les valeurs sûres de la Division Sud-Ouest

Alors que la reprise de la NBA approche, les questions autour de cette nouvelle édition sont multiples. Nombre de joueurs du championnat américain disputent actuellement la Coupe du Monde, et reviendront sans aucun doute épuisés, mais, pour certains, avec une médaille autour du cou. Quel sera leur état de forme ? Qui succèdera aux Spurs, bien qu'ils soient logiquement candidats à leur propre succession ? Pour y répondre, nous effectuons un tour d'horizon qui nous permettra de découvrir les 30 franchises de ce championnat unique, en découvrant ici celles de la Division Sud-Ouest.

Dallas Mavericks.
Le marché des transferts.
Les Mavericks, champions en 2011, espèrent revenir au sommet de l’affiche, après trois saisons indignes de leur véritable niveau. Pour cela, ils ont commencé par frapper fort sur le marché des transferts, enregistrant le retour du monstrueux All-Star Tyson Chandler (2 mètres 16, 109 kg), après trois saisons passées chez les Knicks, ainsi que les arrivées de Raymond Felton, un meneur réputé pour sa fiabilité 
(13 points, en moyenne, par match), du polyvalent Greg Smith (2 mètres 08 pour 113 kg
qui peut évoluer comme pivot ou comme ailier fort), de l’expérimenté Richard Jefferson (dix participations aux séries éliminatoires en treize saisons), et du chirurgical Chandler Parsons (joueur ayant rentré le plus de tirs à trois points en une mi-temps, en NBA). 
Ils se sont également attaché les services du vétéran Rashard Lewis (35 ans, huit participations aux phases finales en seize saisons, avec un titre à la clé), du prometteur Al-Farouq Aminu, international avec le Nigeria, et du All-Star de poche Jameer Nelson (1 mètre 83 pour 87 kg).
Les leaders.
Ces arrivées en masse vont faire beaucoup de bien à un effectif qui compte déjà dans ses rangs quelques joueurs dont le simple nom fait frémir, comme Dirk Nowitzki (26 786 points en seize saisons, douze fois All-Star, et un titre de champion de la NBA), et Monta Ellis (19 points, en moyenne, par match, sur l’ensemble de sa carrière NBA). Il faudra bel et bien compter sur la franchise de Dallas cette saison.
La préparation.
Dallas 108-111 Houston.
Dallas 109-118 Oklahoma City.
Dallas 106-98 Indiana.
Cleveland 102-108 Dallas.
Indiana 98-93 Dallas.
Dallas 108-103 Memphis.
New Orleans 88-85 Dallas.
Orlando 92-117 Dallas.

Dirk Nowitzki, l'immortel leader des Mavericks
Houston Rockets.
Le marché des transferts.
Les Rockets, qui sont en pleine progression, espèrent bien ne pas s’arrêter en si bon chemin. Pour cela, ils se sont encore distingué sur le marché des transferts, s’offrant le solide Trevor Ariza (cinq participations aux phases finales en dix saisons, un titre à la clé), ainsi que le polyvalent Alonzo Gee (avec son mètre 98 et ses 100 kg, il peut jouer arrière ou ailier). 
La franchise de Houston a également choisi d’essayer de relancer Scotty Hopson (25 ans, 2 mètres 01, 93 kg), qui, après une première saison passée à Cleveland, devrait laisser entrevoir ses véritables capacités, Jeff Adrien (28 ans, 2 mètres 01, 111 kg), qui n’arrive pas à s’affirmer en NBA, malgré quatre saisons passées à fouler les parquets américains, et Joey Dorsey (30 ans, 2 mètres 06, 125 kg), qui compte également quatre exercices en NBA.
Les leaders.
Ils épauleront le légendaire Dwight Howard (huit fois All-Star, cinq fois meilleur rebondeur de la NBA, et deux fois meilleur contreur de la NBA), le discret Jason Terry (neuf participations aux playoffs en quinze saisons, pour un titre), également arrivé cet été, sans oublier le fantasque James Harden (cinq participations aux séries éliminatoires en autant de saisons, et une moyenne de 25 points par match lors de ses deux dernières saisons).
La préparation.
Dallas 108-111 Houston.
Houston 113-93 Memphis.
Houston 95-92 Phoenix.
New Orleans 117-98 Houston.
Houston 90-83 Golden State.
Miami 90-85 Houston.
Houston 96-87 San Antonio.

James Harden, l'inarrêtable barbu des Rockets
Memphis Grizzlies.
Le marché des transferts.
Après plusieurs saisons passées à jouer les trouble-fêtes, les Grizzlies espèrent bien aller plus loin que la finale de Conférence. Pour cela, ils ont choisi de miser sur Vince Carter (23 190 points en seize saisons, huit fois All-Star, et une médaille d’or aux Jeux Olympiques).
En ne recrutant qu’un seul joueur, ils ont choisi de continuer à faire confiance à un effectif réputé pour sa solidité, et sa complémentarité.
Les leaders.
On y retrouve, entre autres, Marc Gasol (deux fois vainqueur du Championat d’Europe, et une fois de la Coupe du Monde, avec l’Espagne), ainsi que l'imposant rebondeur Zach Randolph (cinq participations aux phases finales en douze saisons, et 14 510 points inscrits en NBA).
Les lieutenants.
Comme lors des précédents exercices, ils pourront aussi compter sur les infaillibles Mike Conley
(deuxième meilleur intercepteur de la NBA l’an passé, qui tournait à une moyenne de 17 points par match), et Tayshaun Prince (neuf participations aux séries éliminatoires en douze saisons, un titre à la clé).
La préparation.
Milwaukee 86-83 Memphis.
Houston 113-93 Memphis.
Memphis 93-88 Atlanta.
Oklahoma City 117-107 Memphis.
Dallas 108-103 Memphis.
Memphis 96-92 Cleveland.
Memphis 98-104 Miami.

Marc Gasol, le gigantesque contreur des Grizzlies
New Orleans Pelicans.
Le marché des transferts.
Depuis le départ de Chris Paul, la franchise présidée par Tom Benson n’est plus que l’ombre d’elle-même. En effet, elle aligne les saisons blanches, malgré un effectif au potentiel plus qu’intéressant. C’est pourquoi les dirigeants ont frappé fort cet été, recrutant le tentaculaire Ömer Aşık (2 mètres 13, 
116 kg, une fois meilleur rebondeur de la NBA), international avec la Turquie, le polyvalent Jimmer Fredette (25 ans, 1 mètre 88, 88 kg), qui peut jouer arrière ou meneur, et le prometteur Patric Young (22 ans, 2 mètres 06, 109 kg).
Les leaders.
Ils rejoignent Alexis Ajinça (2 mètres 18, 112 kg), champion d’Europe en titre avec la France, ainsi que le fantasque Anthony Davis (2 mètres 08, 108 kg), champion du monde cet été avec les USA, et Tyreke Evans (25 ans, qui tourne à une moyenne de 17 points par match en carrière).
Les lieutenants.
Les autres atouts des Pelicans sont le All-Star Jrue Holiday, qui, du haut de ses 24 ans, est prêt à tutoyer les meilleurs joueurs de la ligue, et le solide Eric Gordon (une fois vainqueur de la Coupe du Monde avec les USA), qui tourne à une moyenne de 18 points par match.
La préparation.
Miami 86-98 New Orleans.
Atlanta 93-87 New Orleans.
New Orleans 89-94 Washington.
New Orleans 117-98 Houston.
New Orleans 120-86 Oklahoma City.
Washington 84-88 New Orleans.
New Orleans 88-85 Dallas.

Anthony Davis, un seul sourcil, mais deux bras très utiles pour les Pelicans
San Antonio Spurs.
Le marché des transferts.
La formation de Gregg Popovich, championne en titre, attaque cette nouvelle saison avec un effectif très peu remanié. Le prometteur Bryce Cotton (22 ans, 1 mètre 85, 75 kg), qui évolue au poste de meneur, est arrivé.
Les leaders.
Il vient rajeunir un ”roster” composé de légendes vivantes, comme Tim Duncan (37 ans, 24 904 points 
en dix-sept saisons, quatorze fois All-Star), Tony Parker (31 ans, 16 051 points en treize saisons, 
six fois All-Star), et Manu Ginóbili (36 ans, 11 657 points en douze saisons, deux fois All-Star).
Les lieutenants.
Les Spurs pourront également s’appuyer sur l’inusable Boris Diaw (32 ans, une fois champion d’Europe, deux fois champion de France), ainsi que sur le chirurgical Marco Belinelli (une fois champion d’Italie), 
et sur l’intimidant Kawhi Leonard (2 mètres 01, 104 kg), MVP des Finales la saison passée.
La préparation.
Phoenix 121-90 San Antonio.
San Antonio 108-111 Miami.
San Antonio 106-99 Sacramento.
San Antonio 107-117 Atlanta.
Houston 96-87 San Antonio.

Tim Duncan, le légendaire géant des Spurs