Qui semble favori en cas de retrouvailles ? Premiers éléments de réponse.
Sans James, Cleveland n'est rien.
Le constat est brutal, mais il reste vrai. Le "King" est le meilleur joueur de la planète, et ce depuis plusieurs années. Lors de la saison régulière, beaucoup l'ont trouvé discret. Un rappel de ses statistiques suffit à montrer que les attentes ne sont clairement pas les mêmes pour le "Chosen One" que pour le commun des mortels : 25 points (à 55 % de réussite), 8 rebonds et 7 passes décisives par match. Bref, une saison jugée sobre par beaucoup d'observateurs, en grande partie à cause de la deuxième place des Cavaliers à l'Est. Mais LeBron a décidé de hausser le ton en play-offs, et rien ne laissait présager une telle insolence. Il tourne à 34 points (à 56 % de réussite), 9 rebonds, 7 passes décisives, 2 interceptions et 2 contres par match.
Il vient d'ailleurs d'établir un nouveau record, en réalisant un cinquième sweep de suite au premier tour. Il y a bien longtemps qu'un joueur ne s'était pas montré aussi dominant lors des play-offs, en donnant une telle impression de facilité, tout en gardant une marge de progression. Une bénédiction pour la franchise de l'Ohio, qui va cependant prier pour ne pas le perdre sur blessure, sans quoi les espoirs de titre s'envoleraient aussitôt (4 victoires et 18 défaites sans lui depuis son retour, en 2015).
Dans son sillage, Kyrie Irving est toujours aussi précieux (24 points de moyenne), et Kevin Love fait le travail (14 points par match). Tristan Thompson, de son côté, peut encore monter en puissance (8 points et 11 rebonds par match), même s'il est déjà, sans forcer, largement supérieur à Pachulia.
Pour finir, le banc des Cavaliers est largement de taille à rivaliser avec celui des Warriors. Un certain nombre de franchises donnerait cher pour avoir un cinq titulaire composé de Deron Williams (trois fois All-Star), l'explosif Iman Shumpert, le shooteur longue distance Kyle Korver, l'éternel Richard Jefferson, et le très complet Channing Frye.
L'équilibre de Golden State dépend bel et bien d'un joueur.
En lisant cette phrase, il est clair que l'on aurait tendance à penser à Stephen Curry, MVP de la saison régulière en 2015 et 2016, et qui reste le meilleur shooteur de la NBA à 3 points. Mais ce constat, au vu des play-offs, s'appliquerait plutôt à Draymond Green. En effet, celui qui se présente comme un candidat très crédible au titre de meilleur défenseur de l'année affiche des statistiques incroyables, et ce dans toutes les catégories : 15 points, 9 rebonds, 7 passes décisives, 3 interceptions et 3 contres par match.
S'il n'est pas le meilleur marqueur (27 points par match pour Curry), il reste un joueur indispensable aux Warriors, qui peuvent donner le change dans la raquette grâce à lui, car Pachulia est clairement le point faible du cinq de départ (6 points et 4 rebonds par match).
S'il n'est pas le meilleur marqueur (27 points par match pour Curry), il reste un joueur indispensable aux Warriors, qui peuvent donner le change dans la raquette grâce à lui, car Pachulia est clairement le point faible du cinq de départ (6 points et 4 rebonds par match).
Même Curry, Durant et Thompson peuvent se remplacer mutuellement, voire compter sur Iguodala pour assurer en sortie de banc, mais personne pour se hisser à la cheville de DG sur le plan défensif. En revanche, l'effectif des Dubs est plutôt bien construit, avec des joueurs de qualité sur le banc, qui peuvent limiter la casse, voire mieux, face aux titulaires d'autres franchises.
Matt Barnes est un joueur d'expérience (37 ans), qui roule sa bosse en NBA depuis maintenant 13 ans (pour 9 équipes différentes) ; David West, bien qu'en fin de carrière (36 ans), reste un joueur à l'impact physique précieux (2,05 m pour 115 kg) ; et JaVale McGee, souvent moqué pour son style si particulier, se découvre une belle fiabilité au tir (27 sur 37 depuis le début des play-offs, 73 % de réussite).
Verdict.
En clair, l'incroyable dynamique de LeBron James est un atout indéniable pour Cleveland, qui peut malheureusement se retourner contre la franchise de l'Ohio en cas de blessure du "King", ou de méforme passagère.
Du côté des Warriors, Green est sans doute le pilier de l'équipe, et peu de joueurs semblent en mesure d'avoir le même impact défensif.
Léger avantage à Cleveland, qui peut compter sur le meilleur joueur de la NBA, dans la forme de sa vie, et entouré d'un effectif très solide, sans être aussi flamboyant que celui de Golden State.
Verdict.
En clair, l'incroyable dynamique de LeBron James est un atout indéniable pour Cleveland, qui peut malheureusement se retourner contre la franchise de l'Ohio en cas de blessure du "King", ou de méforme passagère.
Du côté des Warriors, Green est sans doute le pilier de l'équipe, et peu de joueurs semblent en mesure d'avoir le même impact défensif.
Léger avantage à Cleveland, qui peut compter sur le meilleur joueur de la NBA, dans la forme de sa vie, et entouré d'un effectif très solide, sans être aussi flamboyant que celui de Golden State.
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